Aux États-Unis, Paul Ryan porte-parole du Congrès à majorité républicaine, a annoncé qu’un projet de loi allait être présenté en vue de supprimer toute subvention de l’État fédéral à Parenthood (planning). Ceci dans le cadre de l’objectif visant à rejeter le fameux Obamacare, le système de santé créé par Obama.
Parenthood avec ses 650 cliniques, réalise 83 % des avortements aux États-Unis à raison de 300.000 par an. Il est subventionné à 43 % par l’État Fédéral. Le reste étant donné par des fonds privés ou par les États. Or une partie d’entre eux a déjà prévu de lui couper les vivres. Il est probable que si tout cela se fait, le plus grand avortoir de l’Occident disparaîtra. Il est évident que la vente de morceaux de fœtus par Parenthood a été un élément majeur dans cette décision. Rappelons qu’Hillary Clinton était une amie de Cécile Richards, présidente de cette organisation.
Normalement Parenthood a comme vocation première de s’occuper de la santé des femmes. Par exemple faire des mammographies ou surveiller des grossesses. Or ce type d’activité ne représente qu’un vingtième de ce qui est effectivement effectué.
Reste le Sénat lui aussi dominé de justesse par les Républicains. Apparemment il soutiendrait le projet de loi. Les opposants feraient une évaluation de la question dans la mesure où le projet de loi n’est pas autonome mais incorporé au budget.
Il faut rappeler aussi que pendant la campagne électorale, Trump avait promis de signer tout projet de loi visant à supprimer les subventions à Parenthood. « Je suis mandaté pour supprimer les fonds à Parenthood aussi longtemps qu’il pratiquera les avortements et ne sera pas recentré sur les soins à la femme ». Il avait aussi répété la même chose lors d’une question posée en public.
La vente de morceaux de fœtus a été une sorte de déclic dans l’opinion public. David Daleiden qui avait révélé ce scandale par une série de vidéos -ce qui lui a entraîné tous les ennuis possibles- demande que les responsables de cette horreur soient mis en prison ; ceci dans la mesure où ils avaient contrevenu à la loi. Il y a dans cette affaire pas moins de 15 chefs d’accusation contre eux.
Jean-Pierre Dickès
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