Il y a un mois, le Sénat approuvait un projet de loi autorisant les enquêteurs judiciaires et les services de renseignement à utiliser l’identification biométrique dans les espaces publics pendant trois ans.
La reconnaissance faciale et l’identification biométrique ont le vent en poupe, promues par le Forum économique mondial qui admire le système de crédit social à la chinoise.
Cependant, il faut bien constater que le calendrier n’est pas toujours respecté.
Souvenons-nous qu’en janvier 2018, certains professionnels des systèmes bancaires affirmaient dans les pages économiques de grands journaux qu’authentifier ses paiements par scan de l’iris de l’œil ou par reconnaissance faciale serait notre quotidien dès le printemps 2019. Tout début janvier 2018, une étude avait même été menée par l’Université d’Oxford, prétendant que 93% des consommateurs se disaient prêts à passer à l’identification biométrique pour leurs paiements.
Force est de constater que quatre ans après l’échéance annoncée, il est plus que rare de scanner son iris pour effectuer un payement. Même si la technique existe, elle n(a pas connu un grand engouement.
Auparavant, les mêmes professionnels des systèmes de payement avaient annoncé pour fin 2016 l’arrivée du paiement par selfie, par reconnaissance faciale en somme et par empreinte. Le consommateur devait pour ce faire télécharger une application pour enregistrer le scan de son empreinte ou de son visage. Là encore, l’agenda a été plus que perturbé.
Mais qui dit retard ne veut pas dire abandon et les développements récents en matière de reconnaissance faciale font bien craindre que l’échéance approche.
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