L’administration Biden est à l’avant-garde des efforts de l’ONU visant à adopter et à appliquer des règles mondiales d’interdiction des opinions pro-vie et pro-famille sur l’espace numérique. Tout cela fait partie du Nouvel Ordre Mondial qui s’est déjà imposé à presque tout l’Occident et que Biden veut étendre au reste de la planète.
Le processus d’élaboration de normes numériques pour surveiller, modérer et censurer le discours en ligne est mené sous le couvert de la lutte contre la « violence de genre facilitée par la technologie » et est soutenu par plus d’une douzaine de pays au sein de l’ONU.
Les règles obligeraient les gouvernements et le secteur privé à censurer de manière proactive la critique de l’idéologie du genre en tant que forme de « discours de haine ». Ils obligeraient également les plates-formes en ligne et les fournisseurs d’accès à Internet à appliquer l’orthodoxie féministe en utilisant des algorithmes automatisés et l’intelligence artificielle, dans le cadre de ce qu’on a appelé une approche de « sécurité dès la conception ».
L’idée de ces normes a été lancée pour la première fois lors du Sommet de la démocratie de 2022, en collaboration avec le Danemark. L’initiative du Département d’État, intitulée « Alliance mondiale pour l’action contre le harcèlement et les abus sexuels en ligne », vise à lutter contre un large éventail de comportements, et pas seulement les comportements criminels à l’égard des femmes.
« Certaines formes de violence sexiste facilitées par la technologie sont criminelles ; d’autres ne le sont pas, mais cela ne les empêche pas d’être nuisibles », affirme une mise à jour de l’initiative menée par le Département d’État lors du Sommet pour la démocratie.
Le site Web du Département d’État décrit la violence sexiste facilitée par la technologie comme « tout acte commis, assisté, aggravé ou amplifié par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ou d’autres outils numériques, qui cause ou est susceptible de causer un préjudice ou d’autres violations des droits et libertés ».
Avortement et violence de genre
» Le refus d’accès à l’avortement a été identifié comme une forme de violence de genre à l’égard des femmes , qui peut s’apparenter à de la torture et/ou à des traitements cruels, inhumains et dégradants« , lit-on dans une note d’information du bureau des droits de l’homme de l’ONU qui résume la question.
Les normes seront financées et promues par le biais de «programmes multipartites fondés sur les droits, tenant compte des traumatismes, intersectionnels et transformateurs en matière de genre».
Ils devraient être proposés pour adoption dans un accord des Nations Unies appelé Digital Global Compact, qui sera soumis à approbation par l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2024. Google, Microsoft, Meta et d’autres grands acteurs des technologies numériques et en ligne collaborent déjà avec les gouvernements pour élaborer et faire appliquer ce type de normes. Ils doivent être considérés comme faisant partie des efforts de censure déjà en cours par les gouvernements révélés par les fichiers Twitter et sont surnommés le «complexe industriel de la censure».
Les diplomates américains ont spécifiquement appelé à ce que l’accord reconnaisse le rôle des gouvernements dans la direction des médias sociaux et des plateformes de médias traditionnels pour censurer et modérer le contenu sur la base de leur potentiel à contribuer à la « violence de genre », malgré le fait que ce type de censure imposée par le gouvernement est largement considéré comme une violation du premier amendement de la Constitution des États-Unis.
Malgré le revers aux Nations Unies, lors du sommet du G7 le mois dernier, l’administration Biden et d’autres gouvernements occidentaux se sont engagés à « redoubler d’efforts pour coordonner les approches de prévention et de réponse au harcèlement et aux abus en ligne et à la violence sexiste facilitée par la technologie ». ainsi que la lutte contre la « désinformation » (c’est-à-dire tout ce qui contredit la doxa mondialiste) sous le titre de «soutien à la liberté des médias».
Pierre-Alain Depauw
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