Le groupe hospitalier avait donné jusqu’au 7 juin à ses employés pour rapporter la preuve qu’ils avaient bien été vaccinés, après quoi, si ce n’était toujours pas le cas, ils seraient suspendus deux semaines, sans salaire, puis renvoyés définitivement si , toujours, ils refusaient d’obtempérer. Le groupe hospitalier se targuait d’être le plus sûr du pays avec presque 100% de vaccination sur ces 26.000 employés. Il a déclaré regretter que « quelques employés mécontents » aient mis à mal cette réussite. L’infirmière Jennifer Bridges, comptée parmi les plaignants, a appelé à manifester via les réseaux sociaux. « Nous ne sommes pas contre le vaccin. Nous voulons simplement […] bénéficier de davantage de recherches avant de nous le faire inoculer ». Voilà le bon sens qui parle, malheureusement partagé par encore trop peu de personnes.
Espérons que ce vent de rébellion sème quelques graines de sagesse dans les esprits gouroutisés par la bien pensance sanitaire. Le Texas n’est pas la seule victime de cette dernière, qui a poussé un groupe hospitalier géant à asservir ses employés. Pour ne prendre qu’un exemple, en Nouvelle-Zélande, neuf douaniers ont été licenciés. Ayant refusés le vaccin qui leur a été imposé en raison de leur poste à la frontière, les voilà mis à la porte car non reclassés dans des services dits moins exposés. Pourtant, le premier ministre Jacinta Arden avait promis de ne pas rendre la vaccination obligatoire et de réaffecter dans de nouveaux services ceux qui, forcés à la vaccination en raison de leur travail, refusaient de s’y plier. En quelques secondes, la vie de neuf employés a été bouleversée par deux promesses rompues, fruit de la dictature sanitaire.
Suzi Feufollet
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