Venezuela – Bien que située à quelques mètres à peine de la Commanderie de la police, la cathédrale de Barquisimeto vient d’être victime pour la 5eme fois en un an et demi d’une profanation et de dégradations.
Le Père Fidel Gonzalez a déclaré que depuis 18 mois qu’il a la charge de cette paroisse, située dans l’Avenida Venezuela, c’est déjà la cinquième fois qu’il est confronté à des profanations de la cathédrale.
Mais il précise que, cette fois, les intrus ont pratiqué des rites diaboliques sur l’autel principal de la cathédrale, et profané le Saint-Sacrement. L’archidiocèse de Barquisimeto a pour sa part déclaré dans un communiqué du 14 novembre que «le ciboire contenant des hosties consacrées avait été rempli de fiente de pigeon. Les troncs d’aumône ont été pillés et sur l’autel, a été fait une croix avec cinq billets de dix et vingt bolivars. » L’archidiocèse confirme qu’un rite sataniste a été pratiqué dans la cathédrale.
Par ailleurs, l’un des plus précieux vitraux, celui de la Vierge de Coromoto, sainte patronne du Vénézuela, a été abîmé. Le vitrail offert par le gouvernement portugais et réalisé dans la région de Boconó, a subi un préjudice grave qui nécessitera un investissement coûteux pour sa restauration.
Pour le père Fidel, ce qui se passe à la cathédrale de Barquisimeto n’a pas de nom. Il pense nécessaire d’élever un périmètre de clôture électrique et de construire deux postes de sécurité où des bénévoles monteront la garde.
L’Archidiocèse vénézuélien a déclaré que ce n’était pas la seule église victime de profanation ces derniers jours : la paroisse St. Hedwige de Cabudare et l’église de Notre Dame du Mont Carmel, à l’ouest de Barquisimeto ont aussi été profanées à plusieurs reprises. « Il est très regrettable qu’il y ait des gens qui puissent être capables de commettre des profanations contre Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous donne la vie et tout ce que nous avons. » «Nous prions Dieu d’avoir pitié de ceux qui ont pu commettre une telle profanation », conclut l’Archidiocèse.
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