Saint Dominique de Guzman, Confesseur, Fondateur de l’Ordre des Frères Prêcheurs, quatre août
Ce en quoi son talent et sa vigueur se signalèrent le plus, ce fut à combattre les hérétiques, qui essayaient de pervertir les Toulousains par de pernicieuses erreurs.

Sanctoral 

Saint Dominique de Guzman, Confesseur, Fondateur de l’Ordre des Frères Prêcheurs

Dominique naquit à Calahorra en Espagne en 1170, de la noble famille des Guzman. Il s’appliqua à Palencia à l’étude de la littérature et de la théologie ; et les grands succès qu’il y obtint lui valurent un bénéfice de Chanoine régulier de l’église d’Osma. Plus tard, il fonda l’Ordre des Frères Prêcheurs. Sa mère avait eu un songe pendant sa grossesse : il lui semblait porter en elle un petit chien tenant dans sa gueule une torche allumée avec laquelle, une fois sorti de son sein, il embraserait tout l’univers. Ce songe présageait que la sainteté et la doctrine éclatantes de Dominique enflammeraient les populations d’une grande ardeur pour la pratique de la piété chrétienne. Ce qui arriva dans la suite vérifia le présage ; lui-même en a commencé la réalisation, et il l’a continuée par les membres de son Ordre. Ce en quoi son talent et sa vigueur se signalèrent le plus, ce fut à combattre les hérétiques, qui essayaient de pervertir les Toulousains par de pernicieuses erreurs. Il employa sept ans à cette œuvre ; après quoi il se rendit à Rome, au concile de Latran, avec l’Évêque de Toulouse, pour obtenir d’Innocent III la confirmation de l’Ordre qu’il avait institué. Pendant qu’on en délibérait, Dominique retourna vers ses disciples, sur le conseil des Pontifes, afin de choisir une règle. Quand il revint à Rome, Honorius III, successeur immédiat d’Innocent, lui accorda la confirmation de l’Ordre des Prêcheurs. Il établit à Rome deux couvents, l’un d’hommes, l’autre de femmes. Il rappela trois morts à la vie et fit beaucoup d’autres miracles qui contribuèrent singulièrement à propager son Ordre. Grâce à lui, des couvents s’étaient élevés partout, et un très grand nombre de personnes réglaient leur vie selon la religion et la piété, lorsqu’il fut pris de la fièvre à Bologne, l’an du Christ mil deux cent vingt et un. Comprenant qu’il allait mourir, il appela ses frères et ceux qui se formaient sous sa direction ; il les exhorta à l’innocence et à l’intégrité des mœurs. Enfin il leur laissa en testament, comme patrimoine assuré, la charité, l’humilité et la pauvreté. Au moment où tous les frères en prières dirent ces mots ; « Saints de Dieu, venez à son secours ; Anges, venez à sa rencontre » il s’endormit dans le Seigneur, le huitième jour des ides d’août 6 août 1221). Son tombeau est à Bologne, primitivement dans l’église Saint-Nicolas, et, depuis 1267, dans celle qui porte son nom. Canonisé par Grégoire IX en 1234, sa fête existe depuis 1254 (fixée au 5 août sous le rang de semi-double). Paul IV anticipa la fête au 4 août en 1558. Saint Pie V l’éleva au rang de double en 1568, puis Léon XIII au rang de double-majeur en 1883.

Martyrologe

Saint Dominique confesseur, fondateur de l’Ordre des Frères Prêcheurs. Il s’endormit dans la paix le 8 des ides de ce mois (6 août).

A Ars, dans le diocèse de Belley, en France, l’anniversaire de saint Jean-Baptiste-Marie Vianney, prêtre et confesseur. Célèbre dans l’exercice du ministère paroissial, il a été inscrit au nombre des saints par le pape Pie XI, qui l’a établi patron céleste de tous les prêtres préposés au gouvernement spirituel des paroisses. Sa fête est célébrée le 6 des ides de ce mois.

A Thessalonique, l’anniversaire du bienheureux Aristarque, disciple et inséparable compagnon de l’Apôtre saint Paul. C’est de lui que Paul écrit aux Colossiens en ces termes: « Aristarque, qui est prisonnier avec moi, vous salue. » Ordonné par le même Apôtre évêque de Thessalonique, il mourut en paix sous Néron, après de longues épreuves et fut couronné par le Christ.

A Rome, sainte Perpétue. Baptisée par le bienheureux Apôtre Pierre, elle amena à la foi du Christ son fils Nazaire et Africain son époux; elle ensevelit les corps d’un grand nombre de saints martyrs; enfin, chargée des mérites de ses bonnes œuvres, elle s’en alla vers le Seigneur.

De plus, à Rome, sur la voie Latine, la passion du bienheureux Tertullin, prêtre et martyr. Sous l’empereur Valérien, il fut cruellement frappé à coups de bâton, eut les flancs brûlés, le visage meurtri; étendu sur le chevalet, déchiré à coups de nerfs de bœuf, il fut enfin décapité, après sentence du juge: et ainsi il acheva son martyre.

A Byzance, saint Eleuthère martyr, de rang sénatorial; il fut décapité pour le Christ, pendant la persécution de Maximien.

En Perse, les saintes martyres Ia, et ses compagnes. Avec neuf mille chrétiens captifs sous le roi Sapor, elles endurèrent le martyre, après avoir subi diverses peines.

A Vérone, saint Agabe, évêque et confesseur.

A Tours, en France, saint Euphrone évêque.

A Cologne, la commémoraison de saint Protais martyr, qui souffrit à Milan avec son frère Gervais, le 13 des calendes de juillet (19 juin).

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