De la férie : messe de la Sexagésime
Sanctoral
Bienheureux Luc Belludi, 1er Ordre Franciscain
Luca Belludi, né vers 1200 à Padoue, est un religieux franciscain italien, compagnon de saint Antoine de Padoue. Issu d’une famille noble originaire de Padoue, il est ordonné moine en 1227. Ce fut un prêtre savant et cultivé qui fréquenta dans sa jeunesse l’Université de Padoue. Il connut saint Antoine de Padoue, qui fut pour lui un ami sincère et fidèle. Il aida également ce dernier en l’assistant dans la rédaction de ses sermons. Il s’engagea pour libérer Padoue de la tyrannie d’Ezzelino, qui y sévissait aux alentours de 1256. Il encouragea la libération de la ville par des prières à saint Antoine de Padoue, saint auquel il resta fidèle même après sa mort. Rappelé à Dieu le 17 février 1286 dans cette même ville de Padoue, il fut reconnu bienheureux par Pie XI le 18 mai 1927.Il est considéré en Italie comme protecteur des étudiants passant leurs examens. Excellent prédicateur et homme érudit, ses écrits sont conservés à la bibliothèque antonienne, à Padoue.
La Fuite de Notre-Seigneur Jésus-Christ en Egypte
Saint Matthieu 2, 13-23 : « Après leur départ, voici qu’un ange du Seigneur apparut à Joseph pendant son sommeil, et lui dit : » Lève-toi, prends l’Enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu’à ce que je t’avertisse ; car Hérode va rechercher l’Enfant pour le faire périr. » Joseph se leva, et la nuit même, prenant l’Enfant avec sa mère, il se retira en Egypte. Et il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce qu’avait dit le Seigneur par le Prophète : » J’ai rappelé mon fils d’Egypte. » Alors Hérode, voyant que les Mages s’étaient joués de lui, entra dans une grande colère, et envoya tuer tous les enfants qui étaient dans Bethléem et dans les environs, depuis l’âge de deux ans et au-dessous, d’après la date qu’il connaissait exactement par les Mages. Alors fut accompli l’oracle du prophète Jérémie disant : Une voix a été entendue dans Rama, des plaintes et des cris lamentables : Rachel pleure ses enfants ; et elle n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus. Hérode étant mort, voici qu’un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph dans la terre d’Egypte, et lui dit : » Lève-toi, prends l’Enfant et sa mère, et va dans la terre d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie de l’Enfant sont morts. » Joseph s’étant levé, prit l’Enfant et sa mère, et vint dans la terre d’Israël. Mais, apprenant qu’Archélaüs régnait en Judée à la place d’Hérode, son père, il n’osa y aller, et, ayant été averti en songe, il se retira dans la Galilée et vint habiter une ville nommée Nazareth, afin que s’accomplît ce qu’avaient dit les prophètes : » Il sera appelé Nazaréen. » Cette fête remonte au XIVe siècle et la messe propre, qui célèbre cet épisode de l’enfance du Seigneur, fait partie du groupe des sept messes par lesquelles on vénérait à cette époque le culte des Douleurs de la sainte Vierge.
Martyrologe
A Florence, l’anniversaire de saint Alexis Falconieri, confesseur, l’un des sept fondateurs de l’Ordre des Servites de la Bienheureuse Vierge Marie. Parvenu à la cent-dixième année de sa vie, il fut consolé par la présence du Christ Jésus et des anges et fit une heureuse fin. Sa fête comme celle de ses compagnons se célèbre la veille des ides de février (12 février).
A Rome, la passion de saint Faustin, que quarante-quatre autres suivirent dans son triomphe.
En Perse, l’anniversaire de saint Polychrone, évêque de Babylone. Durant la persécution de Dèce, il eut la bouche meurtrie à coups de pierres, et, les mains étendues, les yeux levés vers le ciel, il rendit l’âme.
A Concordia, sur les confins de la Vénétie, les saints Donat, Secondien et Romule, avec quatre-vingt-six autres martyrs qui partagèrent leur triomphe.
A Césarée de Palestine, le saint vieillard Théodule. Etant au service du préfet Firmilien, et stimulé par l’exemple des martyrs, il confessa le Christ avec fermeté; pour cette raison il fut mis en croix et dans un noble triomphe mérita la palme du martyre.
Au même lieu, saint Julien de Cappadoce. Pendant qu’il baisait dévotement les corps des martyrs récemment immolés, il fut dénoncé comme chrétien, conduit devant le préfet et, par ordre de ce dernier, brûlé à petit feu.
Dans la région de Thérouanne, en France, saint Silvin, évêque de Toulouse.
Au monastère de Cluainednech, en Irlande, saint Fintan, prêtre et abbé.
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