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Vendredi 12 avril – De la férie – Saint Jules 1er, Pape – Saint Sabas le Goth, Martyr (334-372) – Bienheureux William Ward, martyr, Tiers Ordre Franciscain

Saint Jules Premier, Pape, douze avril
Il combattit avec ardeur contre les ariens pour la défense de la foi catholique.

De la férie : messe du premier dimanche après Pâques

Sanctoral

Saint Jules Premier, Pape

Jules Ier, né à Rome vers 280, travailla à affermir la foi en combattant l’arianisme qui professait que, si le Christ était parfait, en revanche il n’était pas divin. Son mérite fut d’avoir maintenu le mystère de la Sainte Trinité contre ceux qui tentaient de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationaliste, acceptable par tous sans doute, mais éloigné des paroles du Christ lui-même dans leur interprétation fondamentale. Il fallut six conciles pour que la doctrine trinitaire et christologique puisse exprimer et respecter le mystère essentiel de la foi. Alors que sévissaient les ariens, Jules prit la défense de saint Athanase, défenseur de la foi trinitaire, contre les attaques de ses ennemis, l’accueillit quand il fut exilé et prit soin de convoquer dans cette affaire le Concile de Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie) en 347.

Jules fait élever à Rome, la Basilique des Douze Apôtres communément nommée à l’époque la Basilica Juliana ainsi que la Basilique Sainte-Marie-du-Trastevere. Il mourut le 12 avril 352 et fut enterré au cimetière de Calepodio via Aurelia où il avait fait construire une église. Sa dépouille fut transférée par le pape Adrien Ier, en 790, en l’église Sainte-Marie-du-Trastevere où il repose désormais.

Sous l’empereur Valens, alors qu’Athanaric roi des Goths persécutait les chrétiens, il subit de cruels tourments et fut jeté dans une rivière.

Saint Sabas le Goth, Martyr (334-372)

Saint Sabas avait embrassé la religion chrétienne dès sa jeunesse, et il conçut tant d’estime pour la perfection, qu’il en fit le but unique de sa vie. Élevé au milieu du peuple barbare des Goths, presque entièrement païen à cette époque, il sut échapper aux dangers d’un tel milieu et se conserver juste et pur au milieu de la corruption, pénitent au milieu de la licence. Il empêcha, par son courage et au péril de ses jours, les chrétiens persécutés de sauver leur vie grâce à une supercherie qui consistait à manger de la viande prétendument offerte aux idoles, mais non offerte en réalité. Quelques habitants de son bourg, afin d’éviter les persécutions, voulaient jurer qu’il n’y avait pas un chrétien parmi eux; mais Sabas s’écria: « Que personne ne jure pour moi, car je suis chrétien. » Peu de temps après, Sabas fut saisi pendant la nuit par les ennemis de la religion de Jésus-Christ, arraché de son lit, jeté sur des épines en feu et meurtri à coups de bâtons. Le lendemain, on lui présenta ainsi qu’à un autre prêtre, prisonnier avec lui, des viandes offertes aux idoles.

Tous les deux répondirent qu’on pouvait plutôt les mettre à mort. Un des bourreaux enfonça son javelot dans la poitrine de Sabas; par miracle, le javelot ne laissa aucune trace ni ne causa aucune douleur au martyr: « Vous avez cru me tuer, dit-il au barbare, mais je vous affirme que je n’ai rien senti; votre instrument a été pour moi comme un flocon de laine inoffensif. » Loin d’être touchés du prodige, les persécuteurs le menaçaient de le jeter dans le fleuve voisin: « Soyez béni, Seigneur, s’écria-t-il, et que le nom de Votre Fils Jésus-Christ soit béni dans tous les siècles! » Les soldats du tyran voulaient le renvoyer; mais Sabas leur dit: « Faites ce qui vous est ordonné. » Ils le prirent donc et le jetèrent dans le fleuve le 12 avril 372. Sabas n’était âgé que de trente-huit ans. Son corps, retiré du fleuve, fut laissé sur le rivage pour devenir la proie des bêtes féroces; mais il demeura intact, fut enlevé par les fidèles et reçut une sépulture honorable.

Trahi par un chasseur de prêtres notoire, William Ward fut jeté dans la prison de Newgate le 15 juillet 1641 et condamné à être pendu, tiré et écartelé.

Bienheureux William Ward, martyr, Tiers Ordre Franciscain

Outre saint Thomas More, il existe au moins un autre bienheureux martyr d’Angleterre qui était membre du Tiers-Ordre Séculier de saint François. Fils de parents protestants dont le nom de famille était Webster, William est né à Thornby (Thrimby) dans le Westmoreland, en Angleterre, vers 1560. En tant que jeune enseignant, il a voyagé en Espagne avec un ami catholique ; et là, il fut reçu dans l’Église. De retour en Angleterre, il réussit à convertir sa mère ; et parce qu’il professait ouvertement sa foi, il fut emprisonné à plusieurs reprises.

En 1604, alors qu’il avait plus de quarante ans, il entra au Collège anglais de Douai, en Belgique, pour étudier en vue du sacerdoce. Ordonné le 1er juin 1608, le père William Ward, comme il s’appelait désormais, s’embarqua pour l’Angleterre quatre mois et demi plus tard. Contraint d’atterrir en Écosse, il fut aussitôt jeté en prison mais libéré trois ans plus tard. Au cours des trois décennies suivantes, le père Ward s’adressa principalement aux catholiques de Londres et des environs, lorsqu’il ne purgeait pas une peine de prison ou qu’il était temporairement banni du pays. Le père Ward était bien connu comme un saint prêtre, qui se distinguait par son esprit de pénitence et de pauvreté et par sa charité envers les pauvres.

Trahi par un chasseur de prêtres notoire, William Ward fut jeté dans la prison de Newgate le 15 juillet 1641 et condamné à être pendu, tiré et écartelé. La terrible sentence a été exécutée le 26 juillet. Les dernières paroles du vieux prêtre furent : « Jésus, Jésus, Jésus, reçois mon âme ! Que le père Ward était membre du Tiers-Ordre Séculier de Saint-François, nous l’apprenons du père franciscain contemporain. Angelus Mason, dont le livre, Certamen Seraphicum, a été imprimé en 1649 : « M. Ward était un prêtre du vénérable clergé séculier, que j’appellerai à juste titre notre confrère, comme en témoigne amplement la corde de saint François, dont sur l’échafaud il était ceint jusqu’à la peau ». Il a été béatifié avec 162 autres martyrs anglais en 1929.

Martyrologe

A Vérone, la passion de saint Zénon évêque. Au milieu des tempêtes de la persécution, il gouverna cette église avec une constance admirable et obtint la couronne du martyre sous l’empereur Gallien.

En Cappadoce, saint Sabas le Goth. Sous l’empereur Valens, alors qu’Athanaric roi des Goths persécutait les chrétiens, il subit de cruels tourments et fut jeté dans une rivière. En ce même temps, suivant ce qu’écrit saint Augustin, un grand nombre de Goths orthodoxes furent honorés de la couronne du martyre.

A Braga, en Lusitanie (auj. le Portugal), saint Victor martyr. N’étant encore que catéchumène, il refusa d’adorer les idoles, confessa le Christ Jésus avec une fermeté inébranlable et, après beaucoup de tourments, eut la tête tranchée, méritant ainsi d’être baptisé dans son sang.

A Fermo, en Picenum (auj. les Marches), sainte Vissie, vierge et martyre.

A Rome, sur la voie Aurélienne, l’anniversaire du pape saint Jules Ier. Il combattit avec ardeur contre les ariens pour la défense de la foi catholique et, après nombre d’actions éclatantes, il reposa en paix, célèbre par sa sainteté.

A Gap, en France, saint Constantin, évêque et confesseur.

A Pavie, saint Damien évêque.

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