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Vel d’hiv: la position défendue par Marine Le Pen a permis de ranger la France parmi les nations victorieuses en 1945

Un piège semble avoir été tendu à Marine Le Pen par les journalistes lors du «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro, dont elle était l’invitée dimanche dernier, si l’on en juge à l’emballement du Système qui en a suivi. Le problème pour le système médiatico-politique est que Marine Le Pen est toujours en tête des sondages, même si elle est volontiers présentée comme à égalité avec Emmanuel Macron. (Voir le dernier sondage Ifop-fiducial en note).  En réalité ce n’est pas exact, cela procède seulement d’un subterfuge des instituts de sondages pro-Macron qui consiste à ne pas tenir compte du socle de solidité des votes des sondés. Or il est de plus de 85% en faveur de Marine Le Pen contre moins de 50% pour Macron. Cela inquiète la classe politique, qui a choisi le premier prétexte venu pour réduire Marine Le Pen ad Hitlerum en essayant de ressusciter la bête immonde et autres calembredaines qui ont si bien fonctionné dans le passé contre Jean-Marie Le Pen pour le diaboliser. Des tentatives qui fonctionnent de moins en en moins bien mais qui nuiront quand même au final à la candidate, tout comme l’instrumentalisation d’une certaine « Justice » par le pouvoir politique.
Comme toujours en pareil cas le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et Israël sont venus enfoncer le clou de la bien-pensance shohanesque, pour soutenir le camp des milliardaires en faveur de Macron, dont nombre d’entre eux ont la double nationalité ou/et sont de religion juive.

Un peu d’Histoire

La position défendue par Marine Le Pen a été la position officielle de la France à la Libération, une position officielle que le général de Gaulle a fait reconnaître par l’ensemble des Alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui s’est concrétisée notamment lors du Traité de paix de Paris en 1947. Durant la Conférence de Paix de Paris, les États-Unis, l’URSS, le Royaume-Uni et la France ont négocié les détails du traité de paix avec les autres nations. La France étant au rang des nations alliées victorieuses.  Le gouvernement de Pétain qui était sous la botte de l’occupant allemand, a toujours été considéré comme illégitime de la part des Alliés, dont la Grande Bretagne qui, la première, a reconnu le gouvernement de la France Libre du Général de Gaulle, domicilié à Londres. A la Libération, seul le gouvernement de la France libre en exil à Londres a été considéré comme légitime et libre. C’est en fonction de ce même principe, que très logiquement, la rafle du Vel d’Hiv et toutes les autres actions accomplies sur le territoire occupé de la France, durant le gouvernement de Vichy, se sont retrouvées de facto, illégitimes, car du côté des occupants vaincus. La « France libre » a participé au débarquement allié en Normandie et a largement contribué à sa victoire.

La place de la France dans le concert des nations victorieuses est la position officielle et reconnue internationalement, ce qui a valu à la France de faire partie des cinq pays qui, au Conseil de Sécurité de l’ONU, disposent depuis d’un droit de veto.  

« La première session du Conseil de Sécurité [de l’ONU] s’est tenue le , (…) Il fut, dès l’origine, composé de cinq membres permanents, les États-Unis, l’Union soviétique, le Royaume-Uni, la France et la République de Chine, parce que ce sont les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. »

Une réalité historique combattue par Israël

La politique officielle israélienne est de n’avoir aucun contact avec le FN, accusé d’antisémitisme. Cette position avait été réaffirmée fin janvier, à la suite de la visite en Israël du numéro trois du Front national, Nicolas Bay. Le Secrétaire Général du FN qui a affirmé le 10 avril au micro de Sud Radio et de Public Sénat:

« La France ce n’était pas Vichy», «La position de Marine Le Pen, c’est celle du général De Gaulle, de Georges Pompidou, de Valéry Giscard d’Estaing et de François Mitterrand», a-t-il affirmé, ajoutant : «On peut ne pas être d’accord avec Jacques Chirac ou François Hollande, ce n’est pas interdit quand même ! Ils ont tenu des propos qui sont gravement attentatoires à l’image de la France en disant que la France était à Vichy».

«Engager la responsabilité de la France, ça reviendrait à légitimer le gouvernement de Vichy et son action. Ce qui serait absolument désastreux. Nous, nous avons une position très gaullienne, on considère que la France était à Londres», a précisé Nicolas Bay, en ajoutant : «La responsabilité de l’État français, en tant que régime de Vichy, est indéniable. La responsabilité de la France, non». «Il faut arrêter d’être tout le temps dans une espèce d’entreprise de repentance, d’auto-flagellation, comme si on avait à avoir honte de notre histoire de France». 

Interrogée sur le plateau du «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro sur la rafle du Vel’ d’Hiv en 1942 et sur la décision du président Jacques Chirac de reconnaître, en juillet 1995, la responsabilité de la France, Marine Le Pen a déclaré : 

«Je pense que la France n’est pas responsable du Vel’ d’Hiv». «Je pense que, de manière générale, plus généralement d’ailleurs, s’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, ce n’est pas LA France. Ce n’est pas LA France», a-t-elle précisé.

L’État hébreu a exprimé un vif mécontentement:

«Nous condamnons les déclarations faites par Marine Le Pen selon lesquelles la France n’est pas responsable de la déportation des juifs de son territoire pendant la Shoah», a déclaré le 10 avril une porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Michal Maayan. «Cette déclaration est contraire à la vérité historique telle qu’elle a été exprimée par les déclarations des présidents de France, qui ont reconnu la responsabilité de l’Etat pour le sort des juifs français qui ont péri dans la Shoah», a-t-elle précisé dans un communiqué. 

Ce qui est manifestement contraire à la vérité historique c’est l’allégeance à la doxa shoahnesque de Jacques Chirac et de François Hollande. La position des autorités israéliennes consiste à faire de la France une éternelle coupable repentante face à Israël, en totale contradiction avec l’Histoire. Une Histoire, en réalité, revisitée par l’État hébreux aujourd’hui, -fort des trahisons de Chirac et de Hollande-, qui estime implicitement que la position internationale admise en 1945 ne serait plus d’actualité. Une position qui devrait, si on les suit, remettre en question la victoire française de 1945 qui rangeait non sans raison, la France parmi les nations alliées victorieuses.

« Comme Charles de Gaulle, François Mitterrand, ou encore de nos jours Henri Guaino, Jean-Pierre Chevènement, ou Nicolas Dupont-Aignan, je considère que la France et la République étaient à Londres pendant l’occupation, et que le régime de Vichy n’était pas la France. C’est une position qui a toujours été défendue par le chef de l’Etat, avant que Jacques Chirac et surtout François Hollande, à tort, ne reviennent dessus.

Cette position fait suite à l’ordonnance du 9 août 1944 qui a frappé d’inexistence juridique le régime de Vichy, régime collaborateur et illégal.
Elle n’exonère en rien la responsabilité effective et personnelle des Français qui ont participé à l’ignoble rafle du Vel d’Hiv et à toutes les atrocités commises pendant cette période.
L’instrumentalisation politique à laquelle se livrent aujourd’hui quelques personnalités politiques est indigne. En particulier celle des prétendus gaullistes qui salissent ainsi la mémoire et l’oeuvre du Général de Gaulle. »

Les révisionnistes ne sont pas ceux qui brandissent la menace du révisionnisme comme une arme pour intimider les vrais historiens et tous ceux qui ont de la mémoire, mais bien ceux qui revisitent l’Histoire pour en donner une nouvelle version, étrangère à la vérité, pour des fins politiciennes. Eric Zemmour dans la vidéo ci-dessous explique d’ailleurs que le camp de Vichy, auquel appartenait François Mitterrand qui a été décoré de la Francisque,  la plus haute distinction de Vichy, était défendu et détenu en très grande majorité par des gens de gauche. Le maréchal Pétain a été appelé en urgence pour gérer la défaite de 1940 que les socialistes au pouvoir, qui en étaient largement responsables, n’ont pas eu le courage d’affronter. C’est cette Assemblée nationale, socialiste, qui lui a donné les plein pouvoirs:

Note: Selon un sondage Ifop-fiduciel ce lundi soir, Marine Le Pen est en tête avec 24% suivi de Macron 23%. Et en cas de deuxième tour face au même Macron, elle est créditée de 43%, ce qui est une nette progression par rapport à tous les précédents sondages dans ce cas de figure. Sondage effectué sans tenir compte du socle de solidité qui est en faveur de la candidate frontiste.

Ci-dessous la vidéo complète de la prestation de Marine Le Pen au Grand Jury:

Voir également: 

emiliedefresne@medias-presse.info

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