80 % des violences sexuelles commises par des clercs ont pour victimes des garçons adolescents ou jeunes adultes de sexe masculin mais le sommet qui s’est conclu hier dimanche 24 février au Vatican a évité d’affronter le problème. Cette omission voulue est un signe clair du pouvoir du lobby Lgbt+ au sein de l’Église conciliaire et une indication sur cette volonté occulte de rendre acceptable dans le monde catholique ce que la doctrine catholique a toujours condamné fermement : les rapports homosexuels.

Les paroles des ecclésiastiques choisis par le pape François pour guider le sommet, de Mgr Cupich à Mgr Scicluna, témoignent de cette orientation diabolique suivie par le Sommet. « Ce Sommet, rappelle un journaliste italien du quotidien La Nuova Bussola Quotidiana, avait été convoqué en septembre pour répondre aux accusations de l’archevêque Vigano » qui mentionnaient l’existence d’un réseau homosexuel, et protégé, au sein du monde ecclésiastique. « Initialement, continue l’article, ce Sommet devait traiter des nombreux cas de violences sexuelles sur les mineurs mais pareillement sur les ‘adultes vulnérables’ », c’est-à-dire les séminaristes ou jeunes prêtres. Au fil du temps de la préparation de la réunion, les ‘adultes vulnérables’, victimes de prêtres et prélats, ont disparu du paysage : ne restait plus qu’à se pencher au Sommet sur les mineurs ! »

« Beaucoup, continue le journaliste Nico Spuntoni, ont vu dans ce choix d’écarter le thème des violences sexuelles sur les ‘adultes vulnérables’ un signe clair du pouvoir de la sphère homosexualiste au sein de la cléricature et sa volonté de ne pas faire condamner les rapports homosexuels » par les évêques réunis au Sommet. Nico Spuntoni démontre avec justesse qu’une phrase de Mgr Scicluna, secrétaire adjoint de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, outre qu’archevêque de Malte, est significative de la victoire de cette ligne homosexualiste : hétérosexualité et homosexualité, explique Mgr Scicluna « sont des conditions humaines que nous reconnaissons, et qui existent, mais ce ne sont pas des choses qui réellement prédisposent au péché. » Ce qui évidemment, selon la loi naturelle et divine, est totalement erroné et subversif ! « Hétérosexualité et homosexualité, rappelle le journaliste, ne sont pas équivalents. Et puis rappelons qu’avant que ne débute la propagande Lgbt on parlait simplement et de manière complémentaire d’homme et de femme et non de « homo » et « hétéro » comme catégories réduites à une pulsion. »

Au Sommet, il a été manifeste que les prélats à la tête voulaient éviter de parler de l’homosexualité comme une des causes de ces scandales sexuels. Une ligne de conduite raisonnablement indéfendable face à l’évidence des chiffres : « 80 % des cas de violences, réitère Nico Spuntoni, regardent des garçons de 14 ans et plus » et un expert de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi lui a révélé « que plus des 90 % des signalements qui arrivent à Rome ont ces caractéristiques. Mais il n’est pas possible de dire cela : le pape François, depuis la crise chilienne, a accusé de tout, le pouvoir, la nature humaine, le cléricalisme comme causes des abus mais pas l’homosexualité ! »

Et par-dessus le marché, le prélat à la tête du Sommet n’était pas le cardinal archevêque de Boston, Mgr Sean O’Malley, président de la Commission qui s’occupe des « abus » mais le cardinal et archevêque de Chicago, Blase Cupich. Cupich qui comme Joseph Tobin, Donald Wuerl, Robert McElroy, Kevin Farrell, font partie de la filière ‘McCarrick’, c’est-à-dire de ce groupe de pouvoir proche du pape François, et, aux Etats-Unis, de la sphère progressiste obamienne et clintonnienne… Cupich qui est un représentant de la ligne philo-Lgbt… Cupich qui, avec son équipe, a tout fait pour qu’aucune clarté ne soit faite sur les amitiés et complicités autour de McCarrick… Cupich qui, à la veille du Sommet, a nommé Camerlingue un autre de ce groupe de pouvoir, et lié à McCarrick, le très discutable cardinal Farrell, celui qui en vivant pendant 6 ans avec McCarrick, ne vit rien et n’entendit rien… Si tout cela n’est pas un « ‘abus de pouvoir’ et du ‘cléricalisme’, on se demande ce que c’est ? » s’interroge la journaliste Spuntoni…

Et si ce n’est pas un Sommet truqué et servant à ensabler le véritable problème de l’homosexualité dans une Église conciliaire ouverte au monde contemporain et à ses modes contre-nature, on se demande ce que c’est ?

Francesca de Villasmundo

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