Depuis des lustres, l’univers progressiste ambitionne de dédouaner les pratiques contre-nature jusque dans la sphère catholique. L’arrivée au Vatican du zélateur de l’accueil inconditionnel qu’est Jorge Maria Bergoglio a donné une nouvelle impulsion à cet assaut arc-en-ciel destiné à révolutionner la doctrine de l’Église catholique par rapport aux mœurs contre-nature.
Le pape François, malgré quelques déclarations qui pourraient paraître contrer les modes homosexuelles, est incontestablement, dans la pratique, plus gay-friendly que ses prédécesseurs. Ses rencontres avec des transsexuels, des homosexuels, des militants arc-en-ciel, alimentent régulièrement la chronique médiatique mondiale, les journaux mainstream, bras armé des lobbies Lgbt, ne manquant d’ailleurs pas de les plébisciter copieusement.
Récemment, ce fut donc un groupe de fidèles se déterminant selon leur orientation sexuelle Lgbt et venant du diocèse de Westminster qui a été « invité à rencontrer le pape » rapporte le quotidien anglais The Tablet dans un long article paru le 11 mars dernier :
« Les catholiques LGBT de Westminster ont rencontré le Pape François lors de leur pèlerinage à Rome.
Le mercredi des cendres, le 16 mars, les 16 pèlerins, incluant des parents et des membres de leur famille, accompagnés de catholiques LGBT et de l’aumônier du pèlerinage, le P. David Stewart SJ, avaient des sièges privilégiés à l’audience papale matinale sur la place Saint-Pierre. À la fin de l’audience générale, le groupe a été invité à rencontrer le Pape François. Chaque pèlerin a reçu un chapelet du Pape François qui a serré la main des membres du groupe.
[…]
Plus tard, le mercredi des cendres en après-midi, le groupe a participé à la messe, avec imposition des cendres, du Pape François dans l’église de Sainte Sabine. Dans la soirée, le groupe a été chaleureusement accueilli à une liturgie œcuménique de la Parole et de la bénédiction des cendres avec des anglophones – anglicans, catholiques et méthodistes -dans l’église de Saint-Ignace.
Le programme des 4 et 10 mars comportait une conversation avec des journalistes basés à Rome, Christopher Lamb (The Tablet) et Robert Mickens (La Croix International), qui ont commenté la stratégie de réforme de l’Église du Pape François. Le professeur James Keenan SJ, théologien américain de la morale, a également parlé de la réponse du Pape aux Synodes 2014/2015 sur le mariage et la famille. Il a mis l’accent sur les principes clés « d’accompagnement » et de « discernement moral » du Pape François en tant que considérations essentielles pour répondre aux préoccupations des personnes LGBT.
Le groupe a célébré la messe dans la chambre où est décédé saint Ignace de Loyola, fondateur des jésuites; et aussi dans l’église titulaire du cardinal Vincent Nichols – Le Très Saint Rédempteur et St Alphonse.
La prière du matin en souvenir des victimes d’homophobie et de transphobie a été célébrée dans l’église Saint-Barthélemy-sur-le-Tibre, qui commémore les martyrs de notre époque et qui est dirigée par la communauté de San Egidio. »
Fondé avec la bénédiction de Mgr Nichols, nommé cardinal en 2014 par le pape François, et intitulé « LGBT Catholics Westminster », ce groupe prône la normalisation de l’homosexualité au sein de l’Église : en « débarrass[ant] l’Église et la société de l’homophobie systémique et institutionnelle » et en promouvant, lit-on sur leur site, « un ministère pastoral totalement inclusif avec et pour les catholiques LGBT, leurs parents et leurs familles, [qui] conduit inévitablement à comprendre l’enseignement de l’Église sur la sexualité et l’identité de genre comme un domaine en pleine évolution de l’enseignement magistériel et non une fois pour toutes fixé dans les documents antérieurs de la Congrégation du Vatican pour la Doctrine de la foi ».
En rencontrant si ouvertement ce groupe qui se dit « catholique » tout en mettant en avant un activisme profondément homosexualiste et hétérodoxe, le pape François a prouvé une nouvelle fois qu’il n’a cure de la doctrine immuable de l’Église catholique. Il a prouvé que son objectif, et celui de ceux qui l’ont élu, est de poursuivre l’ouverture au monde préconisée par le concile Vatican II : ainsi après avoir révolutionné, sous couvert de secourir l’homme moderne et fragile, l’enseignement traditionnel, la liturgie, les sacrements, le code de droit canonique, c’est au tour de la doctrine morale et de la loi naturelle divine, au nom de la miséricorde bergoglienne et de l’impératif de l’accueil, d’être renversées… pour complaire aux invertis, le nouvel homme contemporain !
La révolution anthropologique orchestrée par les sectes occultes et les lobbies Lgbt et transhumanistes a trouvé avec cette praxis de la rencontre et du dialogue si chère au pape argentin son « idiot utile » pour infester l’univers catholique et gagner la bataille …
Francesca de Villasmundo
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