Alors que jamais la haute hiérarchie progressiste n’aura autant relativisé le dogme catholique et la doctrine de la Sainte Eglise Romaine, nié l’unique vrai Dieu pour mieux accepté mille et une interprétations fausses de la divinité,  il est une pensée unique qui règne en tyran dans les couloirs de Sainte Marthe, l’obligation de la vaccination anti-covid.

Le journal officieux des officines bergogliennes, le très politiquement correct Vatican Insider, partage, enthousiaste, dans son édition du 2 janvier dernier, la décision vaticane d’une « vaccination pour tous » :

« Vaccins pour tous au Vatican à partir de la seconde quinzaine de janvier. La campagne de vaccination anti-Covid au sein du petit État papal débutera dans les prochains jours. Cela a été annoncé par la Direction de la Santé et de l’Hygiène du Gouvernorat dans un communiqué publié par le Bureau de Presse du Vatican, expliquant qu’il est prévisible que ”les vaccins pourraient arriver dans l’Etat dans la deuxième semaine de janvier, en quantité suffisante pour couvrir les besoins du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican”. »

On y apprend ainsi que « le vaccin choisi par le Saint-Siège est celui produit par Pfizer, ”le premier à être introduit en clinique” et qui jusqu’à présent ”s’est avéré efficace à 95%. Par la suite, d’autres vaccins produits avec des méthodes différentes peuvent être introduits après avoir évalué leur efficacité et leur innocuité totale” expliquait le professeur Andrea Arcangeli, nouveau directeur de la Direction de la santé et de l’hygiène, dans une interview accordée à Vatican News le 11 décembre dernier, dans laquelle le professeur déclarait également qu’il est ”très important que même dans notre petite communauté, nous commencions au plus vite une campagne de vaccination contre le virus responsable du Covid-19. En fait, seule une vaccination généralisée de la population permettra d’obtenir de réels bénéfices en termes de santé publique pour maîtriser la pandémie. Il est donc de notre devoir d’offrir à tous les résidents, employés et leurs familles la possibilité de se faire vacciner contre cette terrible maladie”. »

La Rome moderniste du pape François s’aligne sans discernement ni prudence sur les injonctions de l’OMS et des laboratoires pharmaceutiques, il n’y a de place dans les jardins du Vatican que pour le leitmotiv vaccinal anti-covid contre une « terrible maladie » qui dans les chiffres réels est loin d’être si terrible que les scientifiques du politiquement correct veulent le faire croire à des populations déjà amplement apeurées quotidiennement par des médias aux ordres, courroie de transmission de cette pensée covidesque née dans les mentalités des Gates et autres Soros.   

Bien que proche de la garde rapprochée du jésuite argentin, Vatican Insider admet qu’il ne sait pas « encore si le pape François subira lui-même le vaccin » bien que, précise le journaliste, « depuis le début de la campagne de vaccination lancée dans toute l’Europe, le Saint-Siège a toujours pris le parti des vaccins, à commencer par le Pape François lui-même qui a appelé les gouvernements nationaux et les entreprises à garantir l’accès aux vaccins et aux traitements pour tous, sans distinction ni voie préférentielle ».

Un appel que le jésuite argentin a réitéré en ses homélies de cette fin d’année 2020 shootée au coronavirus et pétrifiée dans un confinement mondial. Sur le sujet du covid-19, la diversité de pensée scientifique et la relativisation de la maladie sont totalement bannies de la parole bergoglienne, pourtant friande naturellement de diversité et de relativisation dans les domaines religieux, identitaires, sexuels, pire elles friseraient presque, à entendre la pape François, le crime contre l’humanité.

Pour preuve, l’Académie Pontificale pour la Vie et la Commission Vatican Covid-19, établie par le Pape au sein du Dicastère pour le Développement Humain Intégral, dans un document signé conjointement du 29 décembre dernier intitulé Vaccin pour tous, 20 points pour un monde plus juste et sain définissent comme « une responsabilité morale » de se faire vacciner. L’Eglise conciliaire qui bafoue et pousse les hommes à bafouer les commandements divins, engendre, à la suite des sacrements conciliaires, de la liturgie paulienne, du code canonique de Jean-Paul et de son catéchisme, ses nouveaux commandements acclimatés à l’air du temps. Après le « péché contre l’environnement », celui contre « l’accueil des migrants », voici le péché contre « le vaccin covidesque ».

Le document divisé en vingt points estime qu’il existe « une interdépendance étroite » entre la santé personnelle et la santé publique, et que cela signifie donc que le refus du vaccin peut également constituer un risque pour autrui. Et « cela vaut également si, en l’absence d’alternative, la motivation [du refus du vaccin, ndlr] était d’éviter de bénéficier des résultats d’un avortement volontaire » précise la note de l’Académie pontificale pour la Vie, qui n’a jamais aussi mal portée son nom…

Ainsi, non seulement le Vatican se fait le promoteur de cette injonction vaccinale anti-covid dictée par la conscience morale universelle, -et le Big pharma-, dont le pape François est le meilleur allié, des deux, mais comme la majorité des gouvernements occidentaux qui ont profité de cette « pandémie » pour favoriser d’autant plus l’avortement, il cède lui-aussi à la culture de mort en autorisant, à la va-vite, sans recul ni étude doctrinale approfondie, les vaccins issus des cellules de fœtus avortés volontairement. Pire, il oblige, moralement, subversivement, les récalcitrants à ces vaccins à les recevoir en les culpabilisant outrancièrement. En les accusant de mettre en danger la vie d’autrui.

Par là on voit à quel point l’Eglise conciliaire sombre toujours davantage dans la contradiction permanente, comme son maitre à penser du moment, cette révolution arc-en-ciel post-moderne, maîtresse en l’art de manier les contradictions pour faire avancer son empire coloré déconstructiviste des réalités objectives. Une révolution et un empire auxquels la « nouvelle Eglise » issue de Vatican II, la secte conciliaire comme la définissent d’autres catholiques, s’assujettit par désir de plaire au monde et idéologie progressiste.   

Francesca de Villasmundo 

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