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Variole du singe (Mpox), le retour chez des homosexuels majoritairement vaccinés

Variole du singe (Mpox), le retour chez des homosexuels majoritairement vaccinés
Variole du singe (Mpox), le retour chez des homosexuels majoritairement vaccinés

Un site réservé aux sujets médicaux affirme que depuis le 1er mars, quatorze cas de variole du singe ont été recensés en Centre-Val de Loire. En tout, dans cette région, entre le 1er janvier et le 23 mars 2023, dix-sept personnes atteintes de cette maladie ont été enregistrées, ce qui en fait un cluster, selon Santé Publique France. La totalité des personnes malades sont des homosexuels, âgés de 24 à 56 ans.

Majoritairement vaccinés contre la variole du singe

La variole du singe, désormais appelée Mpox, est un virus qui se transmet à l’Homme à partir d’animaux ou d’autres humains. Ces derniers sont contagieux dès l’apparition des premiers symptômes et la période d’incubation va de sept à quatorze jours.

“Dans la plupart des cas, les symptômes de la variole du singe disparaissent spontanément au bout de quelques semaines, peut-on lire sur le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cependant, chez certaines personnes, l’infection peut entraîner des complications médicales et même la mort.”

« Actuellement, la vaccination est recommandée pour les personnes ayant été en contact avec une personne infectée, mais aussi, de manière préventive, chez les personnes les plus exposées au virus. Il s’agit des HSH et ayant des partenaires sexuels multiples, des personnes trans ayant des partenaires sexuels multiples, des travailleurs du sexe, etc. », peut-on lire.

Dans le cluster recensé en Centre-Val de Loire, sur les dix-sept hommes infectés, dix avaient un schéma complet de vaccination (deux doses), six n’étaient pas vaccinés et une personne avait un schéma de vaccination incomplet.

“Compte tenu de la proportion élevée (59 %) de vaccinés dans ce cluster, des investigations ont été réalisées par Santé publique France et le Centre régional de pharmacovigilance de Tours, explique Santé Publique France. La proportion de cas vaccinés est plus élevée que ce qui est observé au niveau national (25 % des cas masculins de mpox déclarés entre octobre et février 2023 en France concernaient des hommes vaccinés).”

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