Le quotidien L’Opinion du 7 octobre explique qu’une maladie pulmonaire inconnue est en train de se développer rapidement pour atteindre à ce jour en France un millier de personnes ; elle a déjà fait 9 morts. Elle est imputable à la diffusion de toxiques contenus dans les produits utilisés pour le vapotage ; ceux-ci font l’objet d’un marché noir et viennent majoritairement de la Chine. Le leader principal des cigarettes électroniques se nomme Juul. Mais il y a des centaines d’autres marques qui diffusent ces produits notamment à base de cannabis ou de THC (produit de base du cannabis) ou d’autres drogues. Il est possible de se les procurer par Internet, dans des boutiques vendant sous le manteau du cannabis ou des produits dangereux ; mais aussi dans les magasins de vapotage, voire les commerces de proximité. « Les contrefaçons sont en train d’être éliminées », selon la source DSG-Urgent.santé.gouv.fr.
La Food and Drug Administration (FDA) en Amérique, envisage d’interdire le vapotage en Amérique comme déjà plusieurs pays l’ont fait. En effet les formes aromatisées font un tabac – c’est le cas de le dire- chez les jeunes qui n’auraient jamais fumé du tabac. Dans les substances contenus dans les dispositifs de cigarettes électroniques, il y a certes de la nicotine qui elle-même est utilisée pour les sevrages. Mais on ne sait pas pourquoi des centaines de vapoteurs ont été hospitalisés pour des troubles respiratoires graves ; pas moyen de savoir quelle est la substance à incriminer. 2.000 cas de pneumopathies sévères liés à la cigarette électronique ont déjà fait 37 morts. On parle d’épidémie selon le Quotidien du médecin du 7 novembre 2019. Mais aucune cause précise n’a été découverte. On peut seulement dire qu’il s’agit d’une maladie pulmonaire aigüe en rapport avec l’inhalation de substances toxiques qui touchent de préférence les jeunes. Mais laquelle ? À ce jour on ne sait pas. Les médecins sont tellement perdus que le diagnostic ne peut se faire actuellement que par exclusion d’autres maladies respiratoires.
Celui qui se contente de peu, a toujours la possibilité de se consoler en se disant que l’usage du vapotage reste moins dangereux que celui du tabac.
Jean-Pierre Dickès
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