Durant le déjeuner en tête-à-tête du lundi suivant entre le premier ministre et le président de la République, Manolito le matador aurait fait savoir à son patron, d’après Matignon cité par l’AFP, qu’
« Il ne peut y avoir, notamment dans ce moment précis où la France fait face à la menace terroriste, de confrontation politique dans le cadre d’une primaire entre un président de la République et un Premier ministre. » « Et ce, encore moins entre deux personnalités dont les rapports sont basés sur la confiance », a-t-il souligné. Toujours selon Matignon, « après la primaire de la droite et dans la perspective de celle de la gauche », le Premier ministre a précisé « qu’il ne pouvait y avoir et qu’il n’y aurait jamais de crise institutionnelle ». « Chacun connaît mon exigence et ma rigueur sur ces questions. Je suis chef du gouvernement, j’ai le sens de l’État. »
François Hollande continue quant à lui à garder, telle une carpe muette, un silence absolu sur son futur.
Les deux ont de toute façon jusqu’au 15 décembre pour se décider et faire cesser ce psycho-drame à la rose qui n’apporte rien à la France. Sauf de donner l’image d’un exécutif socialiste qui nage en plein vaudeville, à la mesure de leurs incompétences respectives !
Francesca de Villasmundo
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