Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, était l’invitée d’Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV ce mercredi 13 novembre. Une nouvelle fois, elle a montré son inénarrable bêtise, couplée avec une peur bleue de déplaire à la bonne conscience morale universelle et laïque. L’idiocratie dans toute sa splendeur.
Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, pour mieux imposer la laïcité à l’école, lance un livret de caricatures pour les lycéens pour la rentrée 2025
Reçue par Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV ce mercredi 13 novembre, Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, a donné toute la mesure de son intelligence de gallinacée. Fier comme la reine de la basse-cour, elle a expliqué, pour mieux imposer la laïcité à l’école, lancer un livret de caricatures pour les lycéens pour la rentrée 2025.
« On doit assumer que la liberté d’expression, le droit de caricaturer, est un droit français » explique la dame. La région a ainsi fait appel à l’association d’éducation aux médias Dessinez Créez Liberté, fondée par Charlie Hebdo et SOS Racisme. Plusieurs caricatures seront ainsi présentées pour être étudiées dans les lycées franciliens en partenariat avec le projet.
Questionnée par la journaliste Apolline de Malherbe sur la nature des dessins sélectionnés, et sur l’éventuelle présence de «caricatures du prophète», l’ex-candidate LR à l’élection présidentielle a d’abord éludé la question. « Il y aura des questions de religion », a-t-elle répondu. « Pardon d’insister, mais c’est la représentation de Mahomet qui aujourd’hui est incomprise par une partie des élèves. J’imagine que vous vous êtes posé cette question », a enchaîné Apolline de Malherbe. Et Valérie Pécresse de finalement concéder :
« On ne présentera pas des caricatures du prophète dans le cadre de ce programme, mais on présentera des caricatures pour montrer qu’on peut se moquer des religions dans la République, de manière sereine ».
« On ne présentera pas des caricatures du prophète dans le cadre de ce programme »
Le tollé à l’écoute de cette magnifique stupidité de soumission à l’islam conquérant a été quasi instantané. Valérie Pécresse a vite corrigé le tir en spécifiant en commission permanente vendredi 15 novembre :
« L’association [Dessinez Créez Liberté] n’a pas choisi non plus de prendre des caricatures de Jésus ou du Pape, parce qu’ils en ont choisi d’autres qui permettraient un débat plus nourri », et dénoncé une « polémique stérile ».
Oh que nous voilà rassurés, pauvres catholiques que nous sommes dans ce pays anciennement défenseur de la Chrétienté : pas de Jésus caricaturé certes, mais quid de la Vierge Marie et des saints, la protection pécressienne ne s’étendant pas sur leur tête !
Et puis, la belle idée : avec l’ouvrage, c’est certain plus de décapitations islamistes de professeurs, de coups et blessures pour les maîtres, d’insultes, et autres joyeusetés qui parsèment la vie de ces lieux de « savoir » en banlieue. Parce que, disons-le, c’est dans les banlieues chaudes d’Île de France que la laïcité républicaine, -cette véritable religion de l’homme déchristianisé sans Dieu, qui n’est pas notre tasse de thé disons-le hardiment-, n’est pas respectée.
Entre Sardine Rousseau et la dinde Valérie Pécresse, la table est mise : nous sommes bien en idiocratie !
Soyons clairs : à MPI, nous ne souscrivons pas à ces jérémiades sur le droit au blasphème, aux caricatures, au nom d’une « sacro-sainte » laïcité, et encore moins à cette volonté d’imposer aux regards d’enfants et d’adolescents des dessins souvent abjects.
Premièrement parce que la religion catholique est la première attaquée ; deuxièmement parce que se moquer des religions, ou permette que l’on se moque méchamment (les caricatures n’étant jamais gentilles), ce qui constitue bien souvent une blessure profonde pour le croyant, est indigne et cela d’autant plus venant du personnel politique qui se devrait d’être soucieux de préserver la bonne entente ; troisièmement parce que cela ne fera jamais reculer la violence islamiste, parce que c’est elle finalement qui est visée, mais la multipliera bien au contraire.
Entre Sardine Rousseau et la dinde Valérie Pécresse, la table est mise : nous sommes bien en idiocratie !
Francesca de Villasmundo
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