La liste macroniste pour les élections européennes avait déjà du plomb dans l’aile, la voilà qui s’embourbe avec les militants « d’ultra-droite » du C9M. Résumé chronologique des faits.
Samedi 11 mai, la manifestation radicale du C9M (en mémoire du défunt Sébastien Deyzieu), d’abord interdite, puis autorisée par le tribunal administratif, a défilé sur des grands boulevards parisiens, entourée d’une meute de journalistes et de photographes de presse et autres « reporters » d’extrême gauche ou d’organisations communautaristes en mal de sensations fortes et recherchant des clichés pouvant créer l’épouvante sur fond de drapeaux flanqués de croix celtiques.
Valérie Hayer pose avec des militants du C9M
Dimanche 12 mai, Valérie Hayer, tête de liste macroniste pour les élections européennes, se ballade et tombe sur quelques militants du C9M assez typés (par exemple, un t-shirt The White Race) qui lui demandent une petite photo. Ce qu’elle accepte sans difficulté. Elle prend la pose, tout sourire, entre les militants nationaux-radicaux. Quelques instants plus tard, la photo circule sur les réseaux sociaux et fait le « buzz ». Très vite, les reproches affluent. Valérie Hayer est contrainte de poster un message sur les réseaux sociaux. Elle prétend avoir été piégée. Ce qui ne suffit pas à clore le sujet. La voilà qui doit aussi se justifier sur les plateaux de télévision.
Lundi 13 mai, sur les réseaux sociaux, des militants nationaux-révolutionnaires sortent des archives de vieux clichés et s’amusent à rappeler que l’ex-ministre Nathalie Loiseau, colistière de Valérie Hayer pour les élections européennes, a fréquenté de très près des militants très peu démocrates lors de sa jeunesse. Nathalie Loiseau en skinhead-girl ? Qui l’eut cru ?
Pierre-Alain Depauw
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