L’idée vient d’Italie et on peut s’attendre à ce qu’elle passe les frontières avec autant de facilité que les clandestins qui nous arrivent de l’autre côté de la Méditerranée.

Un premier spot très convaincant, au large spectre émotionnel, a fait le tour des foyers par médias mainstream interposés pour pousser les Italiens à se faire massivement vacciner. Le slogan de la campagne est « L’Italie renaît avec une fleur ». La fleur en question, symbole de la campagne, est la primevère.

L’architecte Stefano Boeri qui l’a conçu explique pourquoi :

« Cette idée d’une primevère pour nous aider à sortir d’un hiver sombre est le message que nous voulons donner. La fleur est le signe du début du printemps, symbole de sérénité et de renaissance ».

Les 1500 tentes où seront administrés les vaccins auront la forme de cette fleur. « Les places s’épanouiront alors visuellement avec une fleur », explique Boer.

« La primevère sera donc le symbole qui accompagnera toute la campagne de vaccination explique un journaliste du quotidien bien–pensant Il Fatto Quotidiano qui analyse fort justement la portée de cette campagne :

«  Je pense que ce serait une bonne idée que cette fleur soit portée par ceux qui se joindront à la campagne, ou qui seront vaccinés. »

Parce que continue-t-il, cela déclenche trois « leviers de persuasion » :

« Le premier est la preuve sociale : voyant que d’autres ont rejoint la campagne, nous sommes plus incités à faire de même. Le second est le bouche à oreille : ceux qui voient votre ruban (rose par exemple) peuvent vous demander, par curiosité, ce qu’il représente.

« Le port de la primevère, dans le cas du vaccin, déclencherait également un troisième levier plus fin et en même temps plus efficace pour convaincre beaucoup de se faire vacciner. Si dans un lieu public, presque tout le monde porte la primevère – déclarant ainsi avoir été vacciné – ceux qui ne la portent pas seront désapprouvés et isolés. Cet embarras pourrait conduire de nombreux indécis à choisir de se faire vacciner. »

Dans le bel pays, tout aussi cantonné que la France dans une immobilité destructrice, a été donc lancée la campagne pour la vaccination anti-covid avec fortes images affolantes, adroits spots sentimentaux et vigoureux discours gouvernementaux. Et des tentes estampillées « primevères » ont ainsi fleuri sur les places des villes italiennes devant églises et cathédrales. Comme si un but inavoué mais précis était celui de créer une symbolique de salut, dans laquelle le vaccin est le nouveau baptême libérateur du péché originel d’être un contaminateur. Un rite de la nouvelle religion de la Science qui n’aurait pas le même effet persuasif et émotionnel si réalisé dans un simple hôpital ou cabinet médical. Que cela soit dit, la religion covidesque a ses rites, ses tabous, ses temples fleuris et ses dogmes !

Comme l’écrivent si finement les écrivains Marletta et Gulisano dans leur dernier ouvrage intitulé L’ultime religion de l’eugénisme à la pandémie, l’aube d’une nouvelle ère ? :

« La dernière religion est l’idolâtrie universelle : la Fraternité mondiale, la bien-pensance mondiale, la déesse Santé, l’écologisme radical, le rêve d’un monde trans-humain et, finalement, anti-humain. Une religion qui s’impose aujourd’hui mais qui vient de loin. Un processus, entamé il y a longtemps, qui arrive au but grâce aussi à la pandémie, aux investissements d’industriels et entrepreneurs au niveau mondial, à la reddition de l’Église. »

La révolution 2020 qui vise à créer un nouveau monde dystopique avec sa nouvelle religion covidesque n’est qu’une facette de la révolution arc-en-ciel globale en marche, de Malthus à l’OMS en passant par les Gates et Soros et nos tyranniques gouvernants occidentaux.

Francesca de Villasmundo

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