Dans la course à la vaccination contre le Covid-19, la Russie est partie tôt. Elle a été le premier pays au monde à homologuer un vaccin contre le coronavirus Sars-CoV-2, dès août 2020 : le Spoutnik V, baptisé en hommage au premier satellite envoyé dans l’espace par l’URSS en 1957. A l’annonce de cette réussite russe, les anti-poutiniens de service, comme le chien de Pavlov, ont immédiatement aboyé en choeur sur cette « fake-news ».
Impossible qu’un dirigeant étiqueté tyran par la bien-pensance occidentale, politique et médias confondus – ce sont souvent les mêmes – puisse être à l’origine d’une telle « avancée » médicale !
Quelques mois après force est de constater que Poutine disait vrai. En effet, Les résultats dévoilés par The Lancet, et validés par des experts indépendants, issus de la phase 3 des essais cliniques du vaccin, réalisée auprès d’environ 20 000 participants, montrent que le Spoutnik V, un vaccin à vecteur viral, protège à 91,6% contre les formes symptomatiques du Covid-19.
Aussitôt Angela Merkel, faisant fi des décisions européennes, se jette dans les bras du « tyran » pour lui soutirer quelques millions de doses supplémentaires du précieux vaccin dont chacun se daubait en août 2020.
Quant à notre « tyranneau » à nous, Emmanuel Macron, il en est encore à chercher comment utiliser les éprouvettes trouvées dans le dernier cadeau de Noël que Brigitte lui a fait pour son apprentissage de petit chimiste.
Notre consoeur Jany LEROY, de Boulevard Voltaire, ne cache pas son plaisir dans un article intitulé » la propagande anti-Poutine a du plomb dans l’aile » où elle se paye la tête des journalistes de la propagande antirusse pour qui « accorder crédit aux affirmations de la bête noire eût été suicidaire » pour leur emploi.
L’annonce par Vladimir Poutine, le 11 août 2020, de la mise au point d’un vaccin russe avait été accueillie dans un climat d’incrédulité générale. Les sarcasmes fusaient. Un vaccin russe ? Ah ah ! Elle est bien bonne. À base de vodka ? Ah non, il n’y avait rien à attendre d’un pays dirigé par un tel despote, tyran, dictateur – passez-moi mon dictionnaire des synonymes que j’étoffe mon argumentaire. Le Monde titrait dès le lendemain : « Une annonce jugée prématurée et non crédible. »
Pour parachever le tableau, le président honni affirmait que le précieux liquide sorti des laboratoires de son pays avait été injecté à sa fille. Et voilà qu’il tuait ses propres enfants. Il y avait du Barbe-Bleue chez cet homme.
Début février, un essai clinique publié par The Lancet confirme l’efficacité du vaccin russe à 92 %. Branle-bas de combat. On en veut ! Envoyez le Spoutnik V de toute urgence. Plus besoin de stockage à -80 °C, le petit nouveau se contente de -18 °C. Youpi ! Que l’on fasse venir la fille de Poutine pour l’exposer à la Cité des sciences. Comment s’appelle cette divine créature ? Elle a de beaux yeux, tu sais…
Pour être juste, reconnaissons qu’à l’époque de l’annonce poutinienne, les données scientifiques confirmant l’efficacité du produit ne couraient pas les rues, mais au cœur de la propagande antirusse, accorder crédit aux affirmations de la bête noire eût été suicidaire pour le journaliste soucieux de garder son emploi.
Dans un article cinglant, L’Opinion constate que la France est le seul pays des cinq membres permanents de l’ONU à ne pas avoir su créer un vaccin contre la Covid-19. Mais, là aussi, tempérons cette cruelle analyse en soulignant le fruit de nombreux travaux qui parvinrent à féminiser le nom de la maladie. Le microscope électronique révélait que le virus, malgré les apparences, se sentait femme. Une avancée trop souvent négligée.
Face à cette débâcle que L’Opinion qualifie « d’humiliation », le magazine évoque les doléances de Ségolène Royal et François Bayrou. L’une dénonce « l’idéologie libérale » qui asphyxie la recherche, l’autre se plaint de « la fuite des cerveaux ». Une fois de plus, les marins déplorent la direction prise par le navire dont ils chérissent les capitaines successifs. « L’obsession bureaucratique étrangle l’innovation », conclut l’auteur de l’article. Cette même bureaucratie qui, entre autres effets ralentisseurs, s’en fut retoquer le protocole du professeur Raoult au nom d’une charte médicale forcément incontournable.
Première dans les starting-blocks de l’utilisation du vaccin russe : Angela Merkel. « Au-delà de toutes les différences politiques qui sont actuellement importantes, nous pouvons néanmoins travailler ensemble dans le cadre d’une pandémie, dans un domaine humanitaire. » « Dans mes bras, Vladimir ! Vous êtes le Bernard Kouchner de l’Europe ! » Pour estomper l’avancée de la Russie sur le terrain de la recherche, la chancelière prend soin d’affubler l’opération du terme « humanitaire ». Il s’agit d’une mission qu’ils vont mener ensemble. « Apportez donc quelques sacs de riz, pendant que vous y êtes. » Un message en forme d’idéologie antirusse avec plein d’eau dedans.
Après la réussite de TRUMP qui a déversé des milliards de dollars pour la recherche vaccinale anti-Covid, c’est au tour de POUTINE de ridiculiser ses contempteurs avec son vaccin Poutnik V ! Ce « V » de la victoire (et non du chiffre romain « cinq ») nous réjouit, non à cause du vaccin sur lequel – quel qu’il soit – nous émettons les plus grandes réserves, mais parce qu’il montre qui sont les vrais menteurs.
Alors, oubliée l’annexion de la Crimée ? Passé aux oubliettes le soi-disant opposant Alexeï Navalny, marionnette du FBI et de la CIA ? Envolée « l’unité européenne » face à la « »pandémie » ? Pauvres journalistes obligés de manger leur chapeau ou, plutôt, leur chapka : que c’est dur d’être contredit par les faits !
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