Le gouverneur de Californie Jerry Brown a ratifié le lundi 05 octobre 2015 la loi controversée autorisant le suicide assisté pour les malades en phase terminale, faisant de l’Etat de l’ouest américain le cinquième à le légaliser.
Avec cette nouvelle loi, les malades en phase terminale pourront « demander à un médecin de leur prescrire des médicaments pour les aider à mourir ». Jerry Brown a déclaré : « Ce n’est pas une loi ordinaire parce qu’elle a trait à la vie et la mort ». « Je ne sais pas ce que je ferais si j’étais au milieu d’une agonie prolongée et douloureuse. Je suis certain toutefois que je serais conforté de savoir que je peux envisager les options offertes par cette loi », a-t-il rajouté.
Le pire de tout, c’est que cet homme politique américain est un démocrate qui fait croire à la population qu’il est aussi un fervent catholique. La Conférence épiscopale de Californie n’a pas hésité à désavouer la loi. Les évêques ont affirmé que « la loi ne fait rien pour protéger la vie des plus vulnérables ». Ainsi, les prélats ont rejoint dans leur opposition au suicide assisté les groupes de défense des droits des personnes handicapées, des médecins et professionnels de santé ainsi que les défenseurs des personnes âgées.
Au début, cette loi avait été rejetée au Congrès de l’Etat en juillet. Mais elle a bénéficié de l’émotion générée en Amérique par le suicide très médiatique d’une jeune femme mariée de 29 ans, atteinte d’un cancer incurable du cerveau, Brittany Maynard.
Encore une fois, la culture de la mort se propage et fait des ravages. Il est impensable qu’un gouvernement veuille tuer ses propres concitoyens avec comme excuse celle d’arrêter les souffrances des patients ! Ne savent-ils pas, peut-être, qu’il existe ce qu’on appelle les soins palliatifs ? Voici la définition qu’en fait le ministère de la santé : « Les soins palliatifs sont des soins associés aux traitements de la maladie. Ils ont pour objectif de préserver la qualité de vie, de soulager les douleurs physiques et tous les autres symptômes gênants. Ils prennent également en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle de la personne malade et de sa famille ».
L’euthanasie est un assassinat !
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