Avant de finir son mandat présidentiel en mars 2015, le gouvernement socialiste de José Mujica avait approuvé le projet de loi qui permettait la reproduction assistée, appelée aussi reproduction artificielle, qui est l’ensemble de techniques et méthodes où la médecine intervient directement en substitution de la reproduction naturelle.
Cependant, insatisfait par la simple légalisation de cette loi contre nature, le gouvernement a offert la possibilité d’avoir recours à la reproduction assistée dans les hôpitaux et cliniques de l’Uruguay de façon gratuite. Ainsi, 240 couples ont présenté leurs formulaires au Fond National de Ressources (FNR) en vue de bénéficier du programme proposé par l’État.
Le gouvernement se vante tantôt des chiffres officiels tantôt de la mise en pratique de cette loi inique. Il déclare même que le processus de vérification des formulaires se fait dans les normes conformes à ce que la loi oblige.
Ce qui nous inquiète, c’est de constater que la population, que ce soit dans ce pays ou dans un autre, est en train d’accepter de telles procédures comme si les principes naturels n’existaient plus. Pire encore, beaucoup de catholiques vont même soutenir et promouvoir des telles lois.
Cette loi sur la reproduction assistée est un acte contre nature car va directement à l’encontre des finalités du mariage. Par l’usage de cette méthode, l’acte sexuel n’existe pas, et étant donné que la procréation de l’espèce est une caractéristique exclusive de la sexualité et de l’acte sexuel, par conséquent, l’union du mariage se dénature. L’Église a toujours condamné toute technique artificielle de fécondation. Le pape Pie XII par exemple, a été le premier à les condamner lorsque le sujet était tout nouveau dans le monde. En 1949, le pape Pie XII a condamné l’insémination artificielle et en 1956, la fécondation in vitro, ainsi comme la donation de sperme.
Pour les gouvernements anticatholiques, la fécondation se résume à des techniques médicales et artificielles alors qu’en soi, ils oublient que la nature ne suit pas les règles humaines. Par ailleurs il faut savoir que lorsqu’on implante un foetus dans le corps d’une femme, dans la plupart des cas, il est rejeté par l’organisme de la mère. C’est pourquoi on utilise plusieurs fœtus avant d’arriver à une grossesse optimale.
Alors, au lieu de réfléchir sur la gratuité d’une telle méthode, les hommes politiques devraient plutôt se poser la question de comment arrêter cette tuerie massive et renforcer la structure familiale, meilleur gage d’une société stable, riche et pérenne.
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