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Unions civiles en Italie : la Conférence épiscopale italienne demande le vote secret, le gouvernement refuse !

ROMA 22-03-2010 CONSIGLIO PERMANENTE C.E.I. PROLUSIONE  CARD.ANGELO BAGNASCO PH:ALESSIO PETRUCCI
ROMA 22-03-2010
CONSIGLIO PERMANENTE C.E.I.
PROLUSIONE CARD.ANGELO BAGNASCO
PH:ALESSIO PETRUCCI

Les unions civiles entre personnes de même sexe, l’adoption, la GPA : questions ô combien cruciales pour l’avenir des enfants de demain, pour la morale naturelle, pour la survie d’une civilisation chrétienne en voie d’extinction !

Le gouvernement, effrayé par l’ampleur de la contestation populaire, pressuré par l’Union Européenne qui lui intime l’ordre de faire passer la loi par tous les moyens, veut à tout prix éviter une bataille longue et dangereuse. Faire passer la loi au plus vite grâce à des députés et sénateurs déconnectés de la réalité de la rue est une priorité existentielle ! 

La bataille entre partisan du oui et partisan du non se déroule actuellement au Sénat dont le président a repoussé la possibilité du vote secret qui donnerait de l’air aux sénateurs soumis à la pression continue des groupes Lgbt, des lobbies extrémistes homosexuels, des médias du système. Pareillement le débat a été censuré en commission ce qui a induit certains parlementaires à décider de saisir la Cour Constitutionnelle italienne pour violation de l’article 72 qui prévoit que l’examen des textes de loi doit advenir avant en commission et ensuite  dans l’hémicycle.

Face à ces obstacles placés pour favoriser un vote positif, le cardinal Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne, est descendu dans l’arène politique sur ce sujet moral : « Nous espérons que le débat au Parlement et dans les différentes institutions soit amplement démocratique, que tous peuvent s’exprimer, que leurs objections puissent être considérées et que la liberté de conscience sur des thèmes fondamentaux pour la vie de la société et des personnes soit, non seulement respectée, mais aussi promu avec un vote à bulletin secret. » En plein dans le mille ! Paroles qui font mal à toutes ces bonnes consciences qui agitent le chiffon rouge de la liberté pour défendre toutes les déviances.

Rage et désespoir chez tous ces libertaires, ferme soutien à la loi Cirinnà ! La polémique a été instantanée et furieuse : « Les exhortations sont justes et compréhensibles, mais c’est le président du Sénat qui décide comment régler le débat au Sénat. Pas le président de la CEI. » Le président du Conseil, Matteo Renzi, chef de l’actuel gouvernement, a également dit son mot à l’archevêque : « Le vote secret, c’est le Parlement qui le décide, et je le dis avec estime au cardinal Bagnasco, et pas la CEI. »

Il est étonnant comment, dès qu’il a été demandé à ces paladins modernes de la démocratie de respecter les fondements du système politique qu’ils chérissent, de favoriser leur sacro-sainte « liberté de conscience », ils se sont insurgés, se sont défendus, ont fait les outragés… mais ont tout bonnement refusé car cela va contre leurs intérêts propres, eux qui ont pourtant toujours le mot « liberté » à la bouche !

Le « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » se vérifie tous les jours dans nos dictatures du politiquement et homosexuellement correct !

Francesca de Villasmundo

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