Le Parti Radical de gauche ou PRG est à son tour « un peu insoumis » et refuse de se rallier au panache rouge de la France Insoumise, indique un de ses chefs de file, Guillaume Lacroix.

Il va présenter une centaine de candidats sur les 577 circonscriptions françaises. L’un des enjeux, omniprésent, est le mode du financement électoral – 1.40 euros par voix pendant cinq ans pour chaque formation qui a réussi à atteindre 1% des voix dans 50 circonscription, même si aucun député n’a été élu – à condition de rendre public les comptes de campagne et de respecter les obligations de parité. Le PRG reçoit ainsi en 2022 230.000 € d’aide publique à ce titre.

L’autre raison est politique – bien implanté dans le sud-ouest notamment, où il s’appuie sur un maillage d’entreprises, de titres de presse (dont le groupe la Dépêche) et en partie occulte, le PRG est un très petit parti qui a cependant trois députés (huit autres ont rejoint LREM ou ses alliés), autant de sénateurs, tient deux conseils départementaux (Hautes-Pyrénées et Tarn-et-Garonne), a 100 conseillers départementaux et 34 régionaux – soit un poids réel minoritaire, mais suffisant pour avoir eu jusqu’à trois ministres, sous Hollande.

Néanmoins l’opération visant à présenter Christiane Taubira aux présidentielles 2022 a échoué, la primaire se faisant trop tard, puis le PRG se retirant d’opérations qu’il jugeait mal engagées. Néanmoins obtenir 1% des voix dans cinquante ou plus circonscriptions reste tout à fait dans ses cordes.

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