Face à la montée des destructions, particulièrement dans les zones contrôlées par le Califat islamique, de biens artistiques millénaires et irremplaçables, dégâts collatéraux de guerres imposées au monde par des politiciens et idéologues semeurs de chaos, ces mêmes autorités mondiales et mondialistes, par la voix de l’Unesco, ont décidé de créer des « casques bleus de la Culture ». Pour protéger les restes de mémoire d’une humanité civilisée non-protégée en voie d’extinction totale? Bientôt morte ?
Un accord a donc eu lieu entre l’Unesco et l’Italie pour la constitution de cette force opérationnelle d’urgence pour la tutelle du patrimoine artistique mondial.
L’accord prévoit que l’Unesco puisse demander au gouvernement italien l’intervention d’experts composés de chercheurs et membres de l’arme des Carabiniers pour protéger des biens culturels dans des zones en guerre.
Dans le meilleur des mondes que nous concoctent les mondialistes de tous poils et de tous bords, monde nouveau né de l’embrasement du monde et de la tabula rasa du passé, ces joyaux artistiques, Pétra la rouge, Saint-Elie de Mossoul, Palmyre la perle du désert, et pourquoi pas aussi, par les temps qui courent, la majestueuse colonnade du Bernin place Saint-Pierre, risquent de n’être bientôt plus que de pauvres débris poussiéreux qui s’élèvent, immortels, sur les décombres d’un passé honni. Conservés sous casque bleu pour rappeler au nouvel Adam jailli du creuset béni de la révolution mondiale et spirituelle alliée d’apprentis-maçons transformistes et philanthropes, les temps obscurantistes de leurs ancêtres ignorants et arriérés.
Francesca de Villasmundo
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