« Qui veut cette guerre ? Vous?, demande-t-elle aux officiers,
Alors, allez-y! Nous on n’en veut pas! »
Vidéo mise en ligne le le 7 février 2015
Dans de nombreuses régions d’Ukraine les gens commencent à se révolter contre une mobilisation. Petit-à-petit les ukrainiens « retrouvent la vue »…
Cliquez pour agrandir la carte
Cela se passe à Zaporozhye, une ville située loin des territoires tenus par les séparatistes, sous la domination de la junte de Kiev. (Voir la carte ci-dessus). Il est notoire que l’officier venu recruter les soldats laisse volontiers le micro dans les mains de cette courageuse personne, ce qui en dit long sur le moral de cette armée ukrainienne qui n’est pas convaincue des motifs pour lesquels tant d’Ukrainiens laissent leur vie. Les seuls réellement acharnés sont les milices semi-privées, financées par les oligarques. Ce sont eux qui commettent les exactions. Dans la foule qui approuve on aperçoit des uniformes militaires.
Bataillon ukrainien de miliciens néo-nazis Croates
Il est à noter cependant que cette ville de Zaporozhye ou Zaporodzhia, se situe dans la partie traditionnelle de la Nouvelle Russie, qui, historiquement, part de l’Est de l’Ukraine, à la frontière russe, -avec les territoires de Donetsk et de Lougansk (et même un peu plus au nord)-, passe par le port de Marioupol en train de tomber sous le contrôle des Novorusses, se poursuit jusqu’à Odessa le long de la mer d’Azov, rejoint la Crimée d’une part et la frontière du territoire de Dniestr (ou Transnistrie) à l’Ouest, déjà sous contrôle de l’armée russe, au sein de la Moldavie. (Voir carte ci-dessous.)
La Transnistrie est la partie prorusse séparée de la Moldavie, le long de la frontière ukrainienne
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !