Après la liberté religieuse pour tous, c’est la recherche de l’unité religieuse pour tous qui anime la Rome conciliaire.
Pour la première fois dans l’histoire de l’Église, une rencontre entre chrétiens et taoïstes a eu lieu à Taïwan sous l’égide de Mgr. Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, et le révérend P. Indunil Kodithuwakku, secrétaire. Le Taoïsme est une gnose panthéiste orientale qui préconise de « nombreuses pratiques, tant psychiques que corporelles » qui « visent toutes à parvenir à l’Unité. Le sage qui a réussi à se fondre dans le Tao devient un immortel (hsien) et rejoint la cohorte des dieux. »
Dans leur recherche délirante d’un monde fraternel d’où le règne du Christ-Roi est exclu ipso-facto, c’est donc avec les chefs et les adeptes de cette fausse religion satanique que ces ecclésiastiques romains, esclaves du dialogue interreligieux et de l’idée moderniste que des éléments nombreux de sanctification et de vérité subsistent hors de l’Église catholique, espèrent illuminer l’humanité de leur sagesse œcuménique salvatique, malstrom mortel formé par les courants naturaliste, progressiste, relativiste, évolutif, gnostique et indifférentiste, que l’on dénomme aussi « modernisme », modernisme définit par le pape saint Pie X comme « l’égout collecteur de toutes les hérésies« .
« Ils se sont rendus à Taiwan du 14 au 16 octobre, après une visite à Singapour »
rapporte News Va qui retrace le déroulement de ces deux journées illuminées par le soleil brûlant du dialogue œcuménique :
« Ils ont participé à Taipei à la première rencontre entre chrétiens et taoïstes sur thème de la «recherche de la vérité ensemble : le dialogue chrétiens-taoïstes». A la fin de cette rencontre historique, dans la déclaration finale, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, l’Église catholique locale de Taiwan, le temple taoïste Baoan, la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC) et le Conseil œcuménique des Églises (COE) ont salué une conférence qui permet de «concrétiser leur détermination à dialoguer ensemble».
Ainsi, chacun s’engage à partager les fruits de ce dialogue, afin de faire face ensemble «à la mondialisation, aux migrations, aux tensions religieuses et interculturelles, et à la montée des fondamentalismes», et de «relever ensemble les défis de la sécularisation, la crise écologique et le fléau de l’indifférence». Chrétiens et taoïstes espèrent que leur dialogue «devienne un phare de lumière pour notre monde déchiré par les guerres, la haine, la suspicion et la peur», en défendant les «valeurs universelles, à savoir la justice, la paix, l’unité, la fraternité, la liberté et l’harmonie religieuse».
Ce sont les grands défis sociétaux, migrations, réchauffement climatique, mondialisation qui sont devenus la pierre angulaire du futur temple en construction dédié à cette union fraternelle, libérale et égalitaire de toutes les confessions religieuses, sans distinctions de fausseté, d’erreurs et de vérité ! Notre Temps post-moderne et post-conciliaire qui se veut le protecteur de toutes les traditions religieuses au même titre que de toutes les espèces animales de la plus microscopique à l’éléphantesque, de la Terre et des migrants, est le fossoyeur de la Vérité, espèce en voie d’extinction radicale. Sans qu’une larme médiatique et romaine ne soit versée pour Elle.
Pourtant le Christ l’a dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. » (St Jean 14,6 ). Seul le règne du Christ-Roi est à même d’apporter « la justice, la paix, l’unité, la fraternité, la liberté et l’harmonie religieuse » sur ce monde en pleine déroute. Que ces clercs romains relisent avec attention et méditent sagement la belle lettre encyclique de sa Sainteté le Pape Pie XI, « De l’institution d’une fête du Christ-Roi ». Ils y trouveront la solution divine aux guerres et maux de notre époque apostate :
« Dans la première Encyclique qu’au début de Notre Pontificat Nous adressions aux évêques du monde entier, Nous recherchions la cause intime des calamités contre lesquelles, sous Nos yeux, se débat, accablé, le genre humain.
Or, il Nous en souvient, Nous proclamions ouvertement deux choses : l’une, que ce débordement de maux sur l’univers provenait de ce que la plupart des hommes avaient écarté Jésus-Christ et sa loi très sainte des habitudes de leur vie individuelle aussi bien que de leur vie familiale et de leur vie publique ; l’autre, que jamais ne pourrait luire une ferme espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseraient de reconnaître et de proclamer la souveraineté de Notre Sauveur. C’est pourquoi, après avoir affirmé qu’il fallait chercher la paix du Christ par le règne du Christ, Nous avons déclaré Notre intention d’y travailler dans toute la mesure de Nos forces ; par le règne du Christ, disions-Nous, car, pour ramener et consolider la paix, Nous ne voyions pas de moyen plus efficace que de restaurer la souveraineté de Notre Seigneur. «
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !