Une toute nouvelle association vient de faire son apparition : l’OLRA, pour Organisation de Lutte contre le Racisme Anti-Blanc.
Il est un peu tôt pour savoir ce qu’il faut vraiment en penser. Un seul visage apparaît, celui de Laurent de Béchade, une jeune professionnel de la finance travaillant pour une banque de gestion privée.
Une chose est sûre : le sujet dérange. Dès l’apparition de l’OLRA sur Twitter, des représentants des différentes minorités usant de la victimisation ont vu d’un mauvais œil qu’on lève un coin de voile sur le racisme anti-blanc. Autre élément significatif du tabou qui entoure le racisme anti-blanc, YouTube a censuré la vidéo de présentation de l’OLRA.
Face à ces premières petites épreuves, l’OLRA a choisi la stratégie consensuelle.
Observez le choix des illustrations. En quelques jours, l’OLRA est passé du visuel d’un jeune Blanc recroquevillé…
… à celui d’un jeune Blanc soutenu par son copain de couleur. Et l’association rappelle avec insistance qu’elle regroupe des gens de diverses religions et diverses origines.
Laurent de Béchade martèle que son association est « laïque, apolitique et indépendante ». Dans son interview au magazine Le Point, il déclare : « Des extrémistes soutiennent notre cause, comme le Front national, mais on veut s’écarter de cela. ». Avant d’ajouter : « Je peux juste dire qu’on s’inscrit dans la ligne de SOS Racisme ».
L’Organisation de lutte contre le racisme anti-Blanc (Olra) semble vouloir à tout prix obtenir son label de respectabilité.
En attendant d’en savoir plus, on peut dans tous les cas se réjouir de voir une structure expliquer que « Le racisme anti-Blanc est bel et bien réel, et l’absence de ce sujet dans la sphère médiatique entretient l’inaction dans le champ politique ».
Bien entendu, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, se moque et critique : « C’est gaguesque, lunaire ! Défendre l’existence du racisme anti-Blanc, c’est rendre service à l’extrême droite. Cette association est à l’opposé de la lutte antiraciste. »
Mais même Najat Vallaud-Belkacem, peu suspecte de dérive réactionnaire et identitaire, a évoqué dans son livre Raison de plus !, ce « racisme anti-Blanc dont chacun peut convenir sans mal ni complaisance qu’il existe et qu’il est aussi condamnable et stupide que tout autre ».
A tel point que le journaliste sportif Pierre Ménès avait évoqué des cas de racisme anti-blanc jusque dans l’équipe de France de football.
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