Le 16 août 2014, Sabrina Hout, était encore adjointe à la famille des 15-16e arrondissements (dans les quartiers Nord, très islamisés). La seule mairie socialiste de la ville. A cette date au moment de « célébrer » une « union » façon républicaine orientation lesbienne, prétextant un malaise elle s’était défilée. Manque de chance l’une des deux candidates à l’union gay était fonctionnaire de police. Prise de panique, ou habituée à manœuvrer dans le mensonge, elle avait laissé officier un conseiller d’arrondissement, non habilité, elle avait aussi affiché le nom d’un autre élu non présent et falsifié le registre de mariage. Des éléments qui ont entraîné l’annulation de l’acte par le tribunal de grande instance de Marseille. Et quant à son malaise, l’édile avait célébré d’autres mariages le même jour.
Demain, Sabrina Hout devra répondre devant le tribunal, de faux en écriture publique.
Car en plus de cela, devant les enquêteurs, les deux fonctionnaires de mairie présentes, ainsi que le conseiller d’arrondissement qui a « célébré » l’union, ont témoigné que Mme Hout avait mis en avant ses convictions religieuses : « sa religion musulmane l’empêchait de célébrer ce mariage », ont-ils déclaré. Pourquoi en ce cas l’élue n’a-t-elle pas franchement invoqué ce prétexte officiellement, plutôt que se lancer dans ces nombreuses falsifications et mensonges ?
Probablement, parce que socialisme et islam font bon ménage, mais pas pour tout. Lorsque des incompatibilités apparaissent, il s’agit de les dissimuler pour ne pas briser cette entente tacite si bien rodée, d’un si fructueux rapport pour les deux camps.
Les joies du Grand remplacement
Quelques temps plus tard, la sénatrice-maire Samia Ghali avait retiré sa délégation à Mme Hout, contrainte d’avertir la paire de lesbiennes que leur union républicaine n’était pas au point.
Le parquet de Marseille avait alors ouvert une enquête pour « faux et usage de faux en écriture publique par personne chargée d’une mission de service public », car en plus des autres tripatouillages, les actes, registres et livrets de famille avaient été signés par madame Hout.
Mais quatre mois plus tard, Brice Robin, le procureur de la République de Marseille avait convoqué Mme Hout pour un simple rappel à la loi. Sans doute les socialistes, gênés aux entournures, pensaient-ils étouffer l’affaire à peu de frais ? C’était sans compter avec les deux lesbiennes flouées de leurs papiers:
« Nous avons alors décidé de poursuivre nous-mêmes en citant directement Madame Hout devant le tribunal correctionnel pour discrimination », « Assister, en pleurs, à l’annulation de ce mariage qui représentait une journée heureuse, réunissant nos deux familles et nos amis, nous a donné la force de nous engager jusqu’au bout dans l’espoir d’un jugement exemplaire pour l’application de la loi »ont expliqué Hélène et Claude, dans un communiqué. Et de préciser: « Alors qu’on vit dans le 15e depuis des années, que l’on n’a jamais connu de discriminations, il a fallu se marier dans la seule mairie socialiste de Marseille pour avoir ce genre de problème […] cette dame devra payer pour cette faute. »
Sabrina Hout, qui, comme son prénom ne l’indique pas, est musulmane, est donc citée à comparaître mardi devant le tribunal correctionnel de Marseille pour discrimination, ce qui ne manque pas de sel pour une fois.
Mais Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande mosquée de Paris, en janvier 2013, affirmait :
« La religion musulmane rejette formellement l’homosexualité en tant qu’orientation, mal vue et condamnée dans les textes sacrés. »
Il est vrai que la Taqiya et la Munura, sont deux techniques de dissimulation et de mensonges autorisés et même conseillés par la religion islamique… De ce fait, Madame Hout ne pourrait-elle pas se retourner contre la République pour islamophobie ? Cette islamophobie si souvent invoquée, même en plein contexte d’attentats islamistes, contre les chrétiens ou autres européens de souche? Le régime républicain est tellement empêtré dans ses contradictions et ses antagonismes intrinsèques, qu’il ne peut que se déliter ou graduellement s’enfoncer dans la tyrannie.
D’autres élus refusent de se plier à la loi républicaine qui offense les lois divines. Les Bompard, notamment, à Orange et à Bollène. Mais eux affichent clairement leur objection de conscience au nom de leur religion chrétienne. La mairie de Bollène et celle d’Orange, contraintes par la loi, laissent le soin des cérémonies gays à des adjoints moins regardants.
D’autres élus, y compris dans les rangs de l’UMP, s’opposent aux unions républicaines entre personnes d’un même sexe, …
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