En faveur de Trump, se sont fait entendre deux voix démocrates : après Bernie Sanders qui a annoncé qu’il « serait heureux de travailler avec Trump » suite à l’abandon du TPP c’est au tour de la député Tulsi Gabbard de soutenir la politique extérieure de The Donald. Elle a récemment rencontré le président Bashar el-Assad durant une mission en Syrie :
« Je suis revenue à Washington avec la ferme détermination d’arrêter notre guerre illégale pour renverser le gouvernement syrien. Les États-Unis doivent cesser leur soutien aux terroristes qui sont en train de détruire la Syrie et son peuple, nous devons permettre au peuple syrien de se reconstruire après cette terrible guerre »
a déclaré la député de Hawaï très critique envers la politique en Syrie de Obama.
Une opposition qui avait permis le rapprochement entre Tulsi Gabbard et Donald Trump.
Concernant sa rencontre avec Assad, la député a expliqué que
« au début je n’avais pas l’intention de le rencontrer mais quand on m’en a donné l’opportunité, j’ai estimé que c’était important de la saisir. Je pense que c’est important de rencontrer quiconque si cela peut aider à mettre fin à cette guerre qui est en train de provoquer tellement de souffrances au peuple syrien. »
Elle affirme courageusement au journaliste qui lui demande si ce n’est pas donné du crédit à une personne comme Bashar el-Assad, accusé de tous les maux dont souffre son peuple, que
« quoique vous puissiez penser de Bashar el-Assad, le fait est qu’il est le président de la Syrie » et pour obtenir un accord de paix « il faut qu’il y est une conversation avec lui. »
Elle révèle par ailleurs que les Syriens qu’elle a rencontrés lui ont demandé pourquoi les États-Unis ont soutenu et aidé militairement les groupes terroristes comme Al-Nosra, al-Qaïda,… qui détruisent la Syrie alors que c’est al Qaïda qui a attaqué l’Amérique en 11 septembre 2001 et non la Syrie ! Tous les simples Syriens avec qui elle a parlé ont également dit la même chose qu’« il n’y a pas de rebelles modérés. »
« En Irak et en Libye et maintenant en Syrie, les États-Unis ont conduit des guerres pour un changement de régime, chacune s’étant conclu en souffrances inimaginables, en terribles pertes humaines, et le renforcement de groupes comme al Qaïda et l’État islamique »
a conclu Gabbard.
Francesca de Villasmundo
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