Cecile Richards qui dirige International Planned Parenthood (PP) depuis 12 ans a annoncé qu’elle démissionnait. Sous sa présidence ont été effectués par cet organisme 3,8 millions d‘avortements.
Les spéculations vont bon train sur les raisons de cette décision. L’explication la plus fréquente est la suivante. Le fait qu’elle ait présidé à la vente de morceaux de fœtus va finir par ressortir de l’enquête en cours. Parenthood risque alors de sombrer. En démissionnant elle se présente comme bouc émissaire, se sacrifiant pour « la bonne cause » ou bien pour dégager sa responsabilité.
Par ailleurs le mouvement avait beaucoup investi dans la perspective du succès de Clinton très liée à Richards. Trump ayant été élu, la gestion de Parenthood serait à l’avenir très difficile. Notamment ce mouvement aurait beaucoup emprunté pour aider Clinton sur le plan financier. De plus elle aurait entraîné la trésorerie de Parenthood dans les opérations illégales et risque de tomber sous le coup d’investigations risquant de lui amener de gros ennuis judiciaires. Elle se servait à elle-même un salaire de un million de dollars annuels (équivalent approximatif en euros). De plus les soins prénataux du suivi des grossesses et de dépistage du cancer gynécologiques n’auraient représenté que 2,3 % de l’activité de Parenthood ; alors que le mouvement était largement subventionné pour ces activités périnatales prétendant que les avortements ne représentaient que 3 % de l’activité des centres.
Pour annoncer son départ elle a fait un petit discours mi-figue mi -raisin lors duquel elle s’est vantée de son activité dans le cadre des avortements.
Par ailleurs le nombre des avortements a diminué de manière sensible en Amérique. Les défenseurs de la vie ont monté une opération de prières devant les avortoirs appelée les 40 jours pour la vie. Partie d’une ville du Texas, actuellement174 points de prière se sont joints à cette manifestation. (Lifenews, 17/01/218).
Rappelons que Parenthood avait été fondé par E. Sanger pour limiter la population noire. Profondément raciste, elle-même faisait partie du Klu Klux Klan.
Jean-Pierre Dickès
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