La Cour de cassation des Pays-Bas a enfin ordonné l’interdiction et la dissolution de l’association pédophile Martijn au terme d’une lutte judiciaire de plusieurs années ayant vu s’opposer protection des enfants et liberté d’expression.
Fondée en 1982, l’association Martijn réclamait l’acceptation des relations sexuelles consenties entre enfants et adultes. Cette organisation qui s’inscrit dans un plan de révolution sexuelle revendiquait la « liberté d’expression » pour pouvoir continuer à promouvoir la pédophilie.
Jusqu’en 1994, l’association Martijn bénéficiait du soutien du lobby homosexuel et était membre de l’International Lesbian and Gay Association (ILGA), organisme soutenu par l’ONU et les institutions européennes.
En 2006, Ad van den Berg, fondateur de l’association Martijn, lançait avec d’autres militants pédophiles le Partij voor Naastenliefde, Vrijheid en Diversiteit (Parti de la Charité, de la Liberté et de la Diversité), parti politique destiné à faire la promotion de la pédophilie.
Ce parti politique proposait notamment la fin de la majorité sexuelle, la dépénalisation de la pédophilie lorsque « l’enfant et l’adulte sont consentants », la légalisation de la prostitution à partir de 14 ans, l’autorisation de l’homosexualité sous toutes ses formes en public, la légalisation de l’exhibitionnisme y compris devant mineurs, la légalisation de la zoophilie, etc.
En 2011, Ad van den Berg a été condamné à trois ans de prison dont six mois avec sursis pour possession de matériel pédopornographique.
« L’association Martijn banalise les dangers des contacts sexuels avec de jeunes enfants », a soutenu la Cour de cassation: « il est nécessaire d’interdire et dissoudre l’association au nom de la protection de la santé, des droits et des libertés des enfants ».
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