La Commission européenne vient de nommer l’américaine Fiona Scott Morton au poste d’économiste en chef à la direction générale de la concurrence.
L’ancien député Julien Aubert pose une bonne question.
Donc c’est une américaine tout droit venue du département de la Justice américain qui devient la chef de la concurrence européenne, en pleine guerre économique avec Washington ? Et tout le monde trouve ça normal ?
N’est-ce pas un signe supplémentaire de la vassalité de l’Union Européenne à l’égard des Etats-Unis. Il faut rappeler à ce sujet comment Jean Monnet et d’autres « fondateurs » de cette Union Européenne étaient liés à des services américains.

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Je suis curieux, et inquiet, de voir comment les principaux syndicats des salariés, CGT, CFDT, FO, vont agir pour contrecarrer la fameuse et tres nefaste loi Macron sur le travail. En fait un retour en arrière avant 1936 pour certains articles.
Recourir à l’arme supreme des travailleurs: La grêve? Il faudrait pour cela que les salariés soient ultra motivés. Vus les résultats des dernières élections, il semble que cela soit loin d’être le cas. La majorité des électeurs s’est couchée devant Macron, la majorité des travailleurs va t elle se coucher devant le CNPF?
A suivre.
tout appel au réveil des citoyens est vain, ce sont de petites minorités qui font l’histoire.
Les dernière élections l’ont démontrées. C’est un classique qui avait été un peu oublié, mais c’est avec une minorité déterminée que l’Histoire avance. Macron et ses copains milliardaires l’ont prouvé.
Je viens, au hasard de mes pianotages, d’atterrir sur votre site que je découvre. Je ferai d’abord une remarque à propos d’un commentaire précédent. Il me semble, pour le moins, que considérer que la majorité des électeurs s’est couchée devant Macron est une représentation plus qu’approximative de la réalité. Macron n’avait obtenu qu’environ 20% des votants au premier tour…,ce qui, même en lui ajoutant la droite « classique » ne faisait pas une majorité. Au second tour, les électeurs ne se sont pas couchés devant Macron mais se sont soumis à l’éternel appel vibrant à l’exorcisme du démon terrifiant: le FN. Qui, une fois de plus, a pu jouer son rôle de repoussoir servant à assurer la pérennité des forces et de l’idéologie dominantes (en attendant qu’éventuellement il devienne son dernier recours…). L’abstention et les votes blancs, largement majoritaires aux législatives, ne permettent pas d’affirmer qu’il y avait une majorité de « Macron-niais » parmi les électeurs. Si nous payons depuis des décennies la disparition de toute lutte idéologique associée à un projet radicalement transformateur, il reste que, bien que laissés sans soutien politique, philosophique, intellectuel et clairement contestataire, les électeurs ont compris que, dans cette V° « République », tout espoir de transformation par les urnes ne pouvait être effleuré qu’au moment des présidentielles. Aussi, pour les électeurs qui avaient mis leur espoir en Mélenchon et la FI, dès l’instant que leur candidat n’était pas présent au second tour, la messe était dite: la broyeuse de l’immondialisation capitaliste et de sa succursale européenne allait continuer à tourner. Envisager que l’on puisse enrayer cette machine en ayant une majorité à l’Assemblée ne pouvait même pas relever du rêve. D’autant que ces électeurs, pourtant dépolitisés par la soumission idéologique des politiciens ont cependant compris, sans toujours oser clairement se l’avouer, que dans l’UE, les gouvernements sont aux ordres de ce qu’ont appelle le néolibéralisme (a-t-on oublié qu’ils avaient réussi à voter NON à la constitution européenne malgré le matraquage politico-médiatique affirmant la nécessité du OUI? En tout cas oublié par TOUS les « courants politiques »). Sans doute finiront-ils peut-être par percevoir plus nettement qu’aucune transformation radicale et, même, aucune démocratie, ne peuvent exister sans sortir de l’UE et de l’euro: souverainetés populaire et nationale sont le minimum vital (sans garantir pour autant la livraison du bonheur social généralisé: cela n’est pas suffisant mais nécessaire).
D’ailleurs, que l’oligarchie ait éprouvé le besoin de promouvoir son bébé-banquier est dû essentiellement à la des-confitures Fill-honteuse. Mais étaler aussi clairement la domination de la finance et la soumission absolue des partis de gouvernement à l’idéologie dominante pourrait à terme (peut-être plus rapidement qu’ils ne peuvent le croire) devenir dangereusement gênante.
Je ne peux développer davantage mes réflexions dans ce commentaire. Pour ceux qui seraient intéressés, j’avais fini –face au vide politique abyssal depuis des années– par réaliser un blog présentant des vieux textes qui seront –peut-être– perçus différemment aujourd’hui. « Immondialisation: peuples en solde! », c’est son titre. (Faudra plus de 5 minutes. Commentaires critiques bienvenus).
Méc-créant.
Bravo Monsieur!Que tout ceci est fort bien exprimé.
Il y a Macron et il y a les remistes par action et/ou par omission…. Mais est-ce suffisant?
Qui se penche sur les arrières de l’élection des représentants du Peuple (pardon, erreur il faut lire des « partis » et non Peuple). Au prix de quelles trahisons seront nous sous ordonnances-injonctions…
Certes il faut aller de l’avant pour éviter d’aller en marche arrière toute… Mais sans analyse de base-court, les rackets deviendront incompréhensibles…. au filet, mignon !
http://wp.me/p4Im0Q-20g
Le traité de libre-échange Japon-UE est en bonne voie… http://queteverite.blogspot.com/2017/06/la-marche-irresistible-du-libre-echange.html