Le Commandant de la Police du lieu, le colonel Ricardo Suarez, a rappelé que, « même si la Colombie est un pays qui respecte la liberté de culte, ce genre d’églises doit quand même être surveillée par l’intelligence colombienne car on ne sait pas quelles genres de pratiques ils vont avoir ».
Ce colonel a soutenu que les autorités de la Police locale et les autorités de l’Église Catholique allaient travailler ensemble afin d’en informer la population sur les pratiques qui s’y tiendront. Le clergé catholique, de son côté, a déjà envoyé un communiqué en alertant les fidèles sur la présence de ce lieu de culte satanique.
L’évêque du Diocèse d’Armenia, Mgr Pablo Salas, a expliqué dans une lettre ouverte l’existence du démon, les principes de la foi, et du magistère de l’Église. Le prélat a demandé aux familles de bien surveiller leurs enfants et leurs adolescents. Cette lettre a été distribuée dans toutes les églises catholiques du coin.
Selon la presse locale, cette soi-disant église ne fait pas partie de la loi constitutionnelle qui octroie une reconnaissance aux associations religieuses. Mais, au contraire, l’article 5 stipule que les activités ayant un lien avec le satanisme, la parapsychologie, la magie, la superstition ou le spiritisme se trouvent hors la loi.
Pour sa part, Victor Rozo, leader du temple d’adoration à Satan, a déclaré que la doctrine qu’il professe n’est pas satanique. Comme quoi, la citation « mentez, mentez, il en restera toujours quelques chose » est toujours d’actualité chez les adorateurs de Satan.
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