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Un référé-liberté qui s’apparente à un référé-dictature

Cela tourne en boucle sur toutes les ondes, des radios aux plateaux télé en passant par les salles de rédaction des médias mainstream, le gouvernement doit prendre des mesures encore plus sévères de confinement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. C’est le Conseil d’État qui le dit, ce sont les jeunes médecins qui le réclament.

Le Conseil d’État était saisi, ce dimanche 22 mars, d’un référé-liberté introduit par le syndicat Jeunes Médecins, auquel se sont associés l’ordre des médecins et un syndicat d’internes. Ces médecins encore boutonneux mais déjà bien disposés à la soft-dictature que les gouvernements mondiaux sont en train d‘imposer à leurs pays, demandent aux juges du Conseil d’État d’enjoindre au premier ministre et au ministre des solidarités et de la santé, au titre de leurs pouvoirs réglementaires, de prononcer un confinement total de la population : fini le jogging, la sortie quotidienne, la ballade vespérale décompression… le syndicat Jeunes Médecins demande la mise en place de mesures visant à l’interdiction de sortir de son lieu de confinement (sauf autorisation délivrée par un médecin pour motif médical), l’arrêt des transports en commun, l’arrêt des activités professionnelles non vitales (autres qu’alimentaire, eau et énergie, domaines régaliens) et enfin la mise en place d’un ravitaillement de la population dans des conditions sanitaires visant à assurer la sécurité des personnels chargés de ce ravitaillement. Il requiert aussi la mise en place d’un couvre-feu généralisé sur tout le territoire. Ce référé-liberté vise donc à appliquer à la France le confinement tel que l’avait imposé la Chine communiste à ses concitoyens.

Si cette requête des jeunes médecins a été rejetée par le Conseil d’État, ce dernier a cependant enjoint au gouvernement de préciser la portée de certaines interdictions et de prendre dans les quarante-huit heures les mesures suivantes : préciser la portée de la dérogation au confinement pour raison de santé ; réexaminer le maintien de la dérogation pour « déplacements brefs, à proximité du domicile » compte tenu des enjeux majeurs de santé publique et de la consigne de confinement ; évaluer les risques pour la santé publique du maintien en fonctionnement des marchés ouverts, compte tenu de leur taille et de leur niveau de fréquentation. En clair, le Conseil d’Etat va quand même dans le sens de la requête en préconisant des mesures plus strictes, même si elles ne sont pas encore totalement radicales, de confinement.

Nous entrons en dictature avec la bénédiction d‘une sphère de la jeune population, celle boboïsée et lobotomisée, addictive de Greta Thunberg, fanatique de la censure,  pseudo-humanitariste et mondialiste zélée de l’état d’urgence républicain antichambre du Nouvel Ordre Mondial !

1984 de Georges Orwell est en marche

Francesca de Villasmundo

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