La formule « selon que vous serez puissant ou misérable… » se vérifie une fois de plus. Le socialiste Christophe Bejach, membre fondateur de Terra Nova, le think tank du PS, et ancien conseiller d’Arnaud Montebourg lorsque celui-ci était ministre de l’Économie et de l’Industrie, a été condamné dans une affaire de pédophilie jugée au Royaume-Uni en décembre 2016.

Christophe Bejach avait visiblement l’intention de jouer au nouveau David Hamilton et de prendre des photos érotiques de très jeunes filles dans une maison qui lui appartient à Bayswater, le quartier le plus huppé de Londres.

Mais il est tombé dans un piège tendu par « Sadie », un pseudonyme servant de couverture à une policière chargée de la traque des pédophiles sur internet.

Sur le forum de discussion d’un site pornographique, Christophe Bejach a pris contact avec « Sadie » qui se faisait passer pour une mère de famille prête à laisser photographier ses trois filles âgées de 8, 10 et 12 ans dans des situations obscènes.

Mais notre intellectuel socialiste ne comptait pas s’arrêter là : il voulait une relation sexuelle avec la jeune fille de 12 ans.

Au cours du procès, le juge a précisé :

« Vous avez écrit ce que vouliez faire aux enfants, en particulier que vous étiez intéressé par la plus âgée, celle de 12 ans, pas par la plus jeune. »

 « Vous avez envoyé des photos de sous-vêtements à Sadie en expliquant que vous vouliez photographier les enfants dans ces tenues . (…) En ce qui concerne la fille aînée, vous vouliez avoir des rapports réels avec elle.»

Durant le procès, Christophe Bejach a reconnu être « excité par les filles de 10 ans » et avoir affirmé par chat avec Sadie qu’il avait abusé sexuellement de sa propre fille et qu’il avait lui aussi subi des sévices étant plus jeune. Mais il prétend devant le juge qu’il s’agissait d’un mensonge.

Au cours de la perquisition effectuée par la police britannique dans la maison londonienne de Christophe Berjach en juillet 2016, les enquêteurs ont découvert une réserve de 60 images pédophiles mettant en scène des enfants abusés sexuellement dont sept images comportant des actes de pénétration.

Or, malgré les faits, la justice britannique s’est révélée très clémente puisque Christophe Berjach est condamné à une « suspended prison sentence » de deux ans, une peine avec sursis.

Pour être placé en liberté sous caution avant son jugement, il avait versé une caution de 100 000 £ à la cour, remis son passeport, et observé un contrôle judiciaire strict avec un accès restreint à l’Internet, comme le rapporte le DailyMail.

Le fait que Christophe Berjach ait affirmé à celle qu’il prenait pour « Sadie » qu’il avait abusé sexuellement de sa propre fille mériterait ouverture d’une information judiciaire en France. 

Mais en pleine campagne présidentielle, cela ferait sans doute trop désordre…

 

 

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