La semaine dernière, du 6 au 9 octobre 2015, dans la ville de Mexico, s’est tenue une réunion organisée par la Commission économique pour l’Amérique Latine (CEPAL) afin de revoir les documents et engagements signés par les pays latins dans le consensus de Montevideo.
Des représentants de différentes associations en faveur de la vie ont été invités en vue de pouvoir exprimer leurs inquiétudes par rapport aux nouveaux projets de lois qui sont proposés par les gouvernements du continent.
Ces représentants ont profité pour dénoncer publiquement la CEPAL de vouloir propager des idées progressistes en obligeant les nations d’Amérique Latine à relancer l’éducation sexuelle et défendre les droits de la femme. « Ces deux actions n’ont pour but que de renforcer l’exercice de l’avortement », ont-ils dénoncé.
Par ailleurs, ces représentants ont exigé à l’organisme de résoudre les problèmes réels des pays latins en proposant des réformes qui protègent à la population et non pas le contraire. Ainsi, lorsque ces leaders ont voulu dénoncer les politiques contre nature impulsés par la CEPAL, tels que l’idéologie du gender, l’avortement, l’euthanasie, etc., la censure fut appliquée : Les micros ont été coupés à plusieurs reprises.
Cet organisme de l’ONU ne voulait pas entendre parler de sa part de responsabilité dans la société.
Pire encore, pour la CEPAL, les politiques du consensus de Montevideo, signés par 38 pays de la région, et qui encouragent notamment les droits sexuels, n’ont pas été mis en œuvre à cause de l’influence de l’Église Catholique.
Le rapport national de Bolivie, lu lors de cette réunion, a fait une dure critique à l’Église en affirmant qu’ « elle limite les possibilités d’exercer les droits sexuels et reproductifs ». Les documents de travail de la CEPAL regrettent qu’au Chili, au Honduras, au Nicaragua et en République Dominicaine « l’avortement ne soient pas encore légalisé en toute circonstance ».
Par contre, cet organisme s’est réjouit par la réussite de la loi d’identité de genre en Argentine et le mariage homosexuel permis désormais en Argentine, en Uruguay, en Colombie et au Brésil. La CEPAL s’est félicité par la légalisation de l’avortement en Uruguay depuis 2012, ainsi que par la décision des tribunaux colombiens qui permettent l’avortement uniquement si celui-ci « endommage la santé mentale de la mère (!) ».
En tout cas, l’ONU montre véritablement son idéologie : détruire les familles, tuer des enfants dans le ventre de leur mère, et exercer ses droits sexuels comme on veut, et la cerise sur le gâteau : cracher sur l’Église Catholique.
À la fin des réunions, les représentants des associations en faveur de la vie ont annoncé qu’ils mettraient en marche de nouvelles campagnes entre les pays d’Amérique Latine pour dénoncer cette idéologie contre nature de la CEPAL.
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