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Le quotidien italien Repubblica nous apprend qu’un musulman a servi la messe du pape au Vatican. Cette messe était célébrée dans la basilique Saint-Pierre pour le Jubilé des prisonniers.

« Si les Pontifes prient dans les mosquées, pourquoi ne devrais-je pas le faire au Vatican? Je suis toujours musulman, mais ensemble, nous pouvons prier les uns pour les autres, pour la paix dans le monde et ce dimanche je l’ai fait « .

Le pape François a donc été assisté par Issam, le premier musulman à porter les vêtements liturgiques. Il a aidé le pape à porter les vêtements pour la célébration solennelle, est entré en procession et a pris sa place au pied de l’autel, et a été chargé de laver les mains du pape François.

Qui est Issam ? Il s’agit d’Issam El Jyad, un Marocain de 34 ans, immigré en Italie, et condamné pour différents délits, parmi lesquels l’agression sexuelle d’une jeune femme.

Que dit la doctrine de l’Eglise sur la question de la participation des non catholiques au culte catholique ?

« les infidèles et les hérétiques peuvent assister passivement non seulement à la prédication de la parole de Dieu mais aussi aux autres offices, ne peuvent pas cependant y participer activement, parce que cela serait considéré, à raison, comme un signe d’unité religieuse» (RP Merkelbach).

Le chanoine Naz, à son tour, motive de la façon suivante ce qui est prescrit par le canon 731 § 2 : « Les sacrements sont en effet le bien propre de l’Église catholique, la seule qui ait été instituée par Jésus-Christ, l’auteur des sacrements. Il est dans l’ordre qu’elle n’admette pas à participer à ses biens ceux qui n’admettent pas la divinité de son origine et de sa mission. » (Naz, vol. VII. Col. 819).

Le canoniste Claeys Bouuaert (Manualis juris canonici, t. II De Sacramentis) unit les deux motifs et explique : « les hétérodoxes formels et en mauvaise foi doivent être exclus des sacrements en tant qu’indignes ; les hétérodoxes matériels, ce qui veut dire ceux qui errent en bonne foi, sont à exclure puisque c’est pour ses fidèles que le Christ a confié l’administration des sacrements à Son  Église, comme bénéfice et signe de communion. » (n° 11).

Cette intransigeance pastorale remise en cause par le concile Vatican II n’est pas seulement une question de pure discipline ou de circonstance. Elle repose sur la Foi et le dangers moraux qui lèsent l’unité de l’Eglise et cause un grave danger de scandale, d’erreur dans la foi et d’indifférentisme.

 

 

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