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Un livre noir sur le pape François : « Le pape dictateur »

C’est un pavé dans la mare. Un pavé littéraire dans la mare des louanges que lui tressent la conscience morale universelle, la bien-pensance humanitariste, l’establishment mondialiste et le pouvoir médiatique, les cathos pro-pros gay-friendly, les gauchistes de tout acabit, athées, avorteurs, anti-cléricaux, écolos plus rouges que verts, les sectaires hérétiques et quelques tradis séduits par sa pauvreté bruyante et sa spiritualité superstitieuse ou à la recherche d’un strapontin dans l’Église conciliaire. Un pavé dans la mare de la Rome bergoglienne.

Un livre noir sur le jésuite Jorge Maria Bergoglio devenu pape François vient de sortir en italien : Le pape dictateur. Un livre choc qui fait trembler « le cercle magique » autour de François. Un livre sobre qui révèle des vérités que certains voudraient garder sous le boisseau. Un livre incorrect que le principal protagoniste doit assurément vouer aux gémonies et au néant. D’ailleurs les grands médias vaticanistes imposent un black-out total sur ce « pape dictateur » qui n’aura jamais le Nihil obstat de François.

L’intitulé du livre Le pape dictateur donne le là de cette enquête minutieuse qui dévoile les méthodes de gouvernement de Jorge Maria Bergoglio en retraçant sa carrière ecclésiastique dès le début. Son auteur, écrit le célèbre journaliste vaticaniste italien Marco Tosatti sur son blog Stilum Curiae,

« met en évidence celles qui apparaissent même maintenant comme des caractéristiques : « Un expert de l’auto-promotion. Camouflé derrière une image de simplicité et d’austérité. » »

Le pape dictateur est signé par un journaliste, diplômé d’Oxford et chercheur en histoire, qui se présente sous le pseudonyme de Marcantonio Colonna.

« Il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’un non-Italien, peut-être un Anglo-saxon. Nous faisons cette hypothèse en nous basant sur le fait que ses références sont de préférence des sources en anglais. »

pense Marco Tosatti.

Marcantonio Colonna ouvre son enquête par une citation d’Abraham Lincoln qui découvre l’intention de l’auteur : faire tomber le masque de l’homme du peuple affable derrière lequel se cache le véritable pape François, un dictateur impitoyable  :

« Vous pouvez tromper tout le monde pendant quelque temps, ou quelques uns pour toujours, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde pour toujours. »

Le journaliste introduit le propos de son livre par une brève introduction :

« Si vous parlez avec les catholiques de Buenos Aires, ils vous parleront de la transformation miraculeuse qui s’est produite en Jorge Mario Bergoglio.

Leur sombre et sérieux archevêque s’est transformé en une nuit en un souriant et joyeux pape François, l’idole du peuple avec lequel il s’est complètement identifié. Si vous parlez avec ceux qui travaillent au Vatican, ils vous raconteront ce miracle en sens inverse. Quand les caméras de la télévision ne l’encadrent pas, le Pape François se transforme en une autre personne : arrogante, cassante avec les personnes, vulgaire dans son parler et célèbre pour les violents accès de colère qui sont bien connus de tous, des cardinaux aux chauffeurs.

Comme le Pape François lui-même l’a dit le soir de son élection, il semble que les cardinaux, au conclave de mars 2013, aient décidé d’aller « aux confins de la terre » pour choisir leur Pape, mais aujourd’hui, l’impression grandit qu’ils ne se sont pas donnés beaucoup de mal pour contrôler la marchandise. […]

Après presque cinq ans de pontificat, François montre qu’il n’est pas l’homme de gouvernement démocrate et libéral que les cardinaux pensaient avoir élu en 2013, mais un pape dictateur comme on n’en a pas vu depuis des siècles.

Cela peut sembler une accusation choquante, mais elle est corroborée par des preuves irréfutables.

Ce livre mène l’enquête sur les réformes manquées qui ont déçu les espoirs placés en François, et décrit dans les détails le règne de la terreur que le Pape venu d’Argentine a introduit au Vatican. »

Ce jugement est corroboré par Marco Tosatti qui dans sa recension de ce livre noir sur le pape jésuite écrit :

« … depuis quelque temps – et vous le savez – nous essayons de comprendre comment il est possible qu’en plus de trente-cinq ans de « couverture » du Vatican, nous n’ayons jamais connu un tel climat de terreur dans les Palais Sacrés. La récente interview du Cardinal Müller nous a dit ce que nous savions déjà : que sous le règne du Pape Bergoglio, les vies et les carrières se jouent sur l’instant d’une dénonciation, d’une accusation anonyme. Le Pontife, écrit Marcantonio Colonna, citant une source anonyme, « est quelqu’un qui sait avant tout instiller la peur ». C’était le cas à Buenos Aires, c’est le cas à Rome, grâce à « un réseau de mensonges, d’intrigues, d’espionnage, de méfiance et, plus que toute autre chose, de peur ». Tout à fait l’étoffe dont doit être tissé un Vicaire du Christ, non ? »

L’éditeur en présentant le livre souligne cette même idée d’un pontificat mis sous le signe de la terreur et de la corruption :

« Jorge Bergoglio a été élu pape en 2013, comme un libéral et un réformateur. En fait, il était déjà connu depuis longtemps dans son Argentine natale comme un politicien manipulateur et un promoteur habile de lui-même. Derrière le masque de l’homme du peuple affable, le pape François a consolidé sa position de dictateur qui gouverne avec la peur et a fait des alliances avec les éléments les plus corrompus du Vatican pour conjurer et retourner les réformes attendues de lui. »

Le pape dictateur retrace différentes étapes dans la vie de Bergoglio : son supériorat controversé et obscur à la tête des jésuites de la province d’Argentine qui sera suivi de sa disgrâce, de son exil en Allemagne et de sa « traversée du désert » de retour en Argentine ; la disparition du fameux « rapport » du père Kolvenbach, Général des jésuites, « l’étude la plus critique de la personnalité de Jorge Bergoglio jamais rédigée avant son élection comme pape » écrit Colonna ; le contexte de son élection avec l’aide de la Mafia de Saint-Gall. Le livre détaille, documents et preuves à l’appui, quelques unes des décisions les plus indigestes de ce pontificat : la mise sous tutelle des Franciscains de l’Immaculée et de l’Ordre de Malte où l’argent a joué un grand rôle ; les changements à l’Académie pontificale pour la Vie ; le licenciement discutable du vérificateur général des comptes Libero Milone…

De ce portrait négatif ressort un pape François dictatorial, colérique, vulgaire, à la fausse humilité et pauvreté, portrait qui s’oppose à l’image idyllique que les médias mainstream, bien en cour dans les Palais du Vatican, popularisent.

Mais les méthodes de gouvernement autocratiques du pape François sont-elles le véritable problème qui touche les fidèles catholiques aujourd’hui et leur fait perdre la vraie foi ? L’Église n’a-t-elle pas connu d’autres papes tyranniques tout au long de son histoire sans qu’elle ne disparaisse ni ne proclame un autre Évangile ?

Le problème de ce pontificat est autre et plus grave : il se situe au niveau supérieur de la doctrine et de la morale catholiques qu’un pape se doit de protéger. Or le pape François, dans la droite ligne des pontifes conciliaires qui l’ont précédé -réalité que nous ne cesserons de répéter à MPI-, « travaille à la destruction de l’Église à l’intérieur de l’Église » et à la disparition du catholicisme, en promouvant, de façon il est vrai plus brutale, publique, provocante et ouverte que ses prédécesseurs, des nouveautés contraires à la Tradition et à la loi divine et en chantant un nouvel Évangile anthropocentrique, et le tout en suivant les oracles avant-gardistes de Vatican II.

Là est toute l’abomination de ce pontificat : il mène la révolution conciliaire jusqu’au bout de sa logique mortifère pour le plus grand dam des âmes !

Francesca de Villasmundo

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