Cet homme de 27 ans, rapporte brièvement La Provence, avait décidé hier vers 21 heures de ne pas baisser les yeux, de ne pas faire comme s’il n’avait rien vu de l’agression qu’était en train de subir une jeune femme à l’arrêt de bus Michelet, sur le boulevard du même nom dans le 8e arrondissement. Alors il est intervenu pour que les deux trublions, âgés d’environ 18 ans, cessent d’importuner très agressivement leur proie qui venait déjà d’être abandonnée par une amie, terrorisée par leurs comportements.
Cette intervention courageuse et louable lui a valu plusieurs coups de couteau dans le ventre. Grièvement blessé, il a d’abord été transporté dans un état critique à l’hôpital mais selon nos informations, sa vie ne serait plus en danger.
Un équipage de policiers de la Bac a pu interpeller les jeunes hommes qui se sont rendus coupables de cette tentative de meurtre. L’un d’eux s’était blessé et les fonctionnaires ont donc pu suivre leur trace… de sang. Ils sont actuellement en garde à vue. La brigade criminelle de la sûreté départementale a été saisie de l’enquête.
On relèvera le terme de « trublions », pour ces deux abominables voyous, même avant qu’ils ne révèlent par leurs actes qu’ils ne sont en fait que de lâches assassins en puissance. Mais sans doute bientôt relâchés, ils réussiront mieux leurs meurtres dans le futur… Et si au lieu de se faire poignarder, ce courageux jeune-homme avait maîtrisé les agresseurs au risque de les violenter, que se serait-il passé ? Le jeune-homme aurait certainement été mis en examen, peut-être emprisonné, et il aurait du justifier ses actes, avec des lois qui sont de plus en plus interprétées en faveurs des délinquants…
Les grand-parents d’Hugo Villerez (assassiné pour sa courageuse intervention) présentent la photo de leur petit-fils.
Dans notre France défigurée en proie à la haine banale, avec de nouveaux ressortissants dont beaucoup la détestent: chansons anti-France, attentats terroristes islamiques, valeurs à rebours de la civilisation chrétienne de notre pays… Eh bien dans cette France-là, de temps en temps l’héroïsme fait surface, en catimini. Des faits qui ne sont révélés que s’ils se terminent mal pour le héros. Il y a donc encore beaucoup plus d’actes héroïques que la presse ne le révèle, parce que cela se termine souvent bien, souhaitons-le. On se souvient peut-être encore (?) de ce jeune homme, Hugo Villerez, 34 ans, témoin du braquage d’un tabac-presse à Dolomieu dans l’Isère, qui avait payé de sa vie son intervention. A-t-il été décoré de la légion d’honneur à titre posthume ? Non! Et tant mieux, il y serait en mauvaise compagnie! L’héroïsme ne fait plus recette dans la France de la délation, de la repentance et de la stigmatisation légalisée de nos valeurs traditionnelles.
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