Le 16 décembre dernier, le leader pro-vie colombien, Jesús Magaña, a dénoncé les avortements forcés pratiqués par un guérillero appartenant aux Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) appelé « L’infirmier ».
Ce guérillero pratiquait des avortements sur des femmes combattantes appartenant aux FARC et sur des fillettes qui avaient été violées par les membres de ce groupe terroriste marxiste.
Bien qu’il y ait un procès contre ce combattant exilé en Espagne, qui est accusé de pratiquer des avortements dans les cas non prévus par la loi colombienne, il est vrai que les législateurs essayent de faire passer, dans la mesure du possible, un projet de loi qui dépénaliserait complètement l’avortement.
Depuis 2006, la Colombie permet le crime de l’avortement uniquement si la grossesse met en péril la santé de la mère, en cas de malformations du fœtus, ou en cas de viol.
Selon les autorités colombiennes, l’ancien guérillero Hector Arboleda, connu sous le nom de l’Infirmier, aurait perpétré plus de 500 avortements forcés sur des femmes membres des FARC. Plusieurs d’entre elles sont soupçonnées d’avoir été violées par les combattants de ce groupement marxiste. Parmi les 500 femmes, on y compte au moins 50 mineures.
Le gouvernement colombien a demandé à l’Espagne d’accélérer son extradition. Selon le rapport émis par la Colombie, l’accusé aurait provoqué des avortements sur des femmes pendant le huitième mois de grossesse.
Le procureur général de Colombie, Eduardo Montealegre, a assuré que cette pratique d’avortement forcé « était une politique des FARC. Ils voulaient à tout prix que les femmes continuent à être des instruments de guerre ».
Cependant, même si les lois en vigueur en Colombie condamnent ces avortements forcés, certains hommes politiques ont proposé un nouveau projet de loi qui dépénaliserait l’avortement. Si ce projet de loi voit le jour, la justice colombienne sera alors incapable de juger cet assassin.
Quand la « démocratie » libertaire » rejoint le totalitarisme communiste…
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