Tranchant sur l’ensemble de ses confrères, Mgr Aillet, évêque de Bayonne Lescar et Oloron, a utilisé « tweeter » pour affirmer quelques appréciations nettes et bien senties sur le respect de la vie, et la nouvelle loi Touraine qui ne laisse plus aucune chance au bébé in utéro.
Que n’a-t-il fait là ! D’abord « tweeter » c’est branché et réservé aux socialo-LGBT… Ensuite un évêque ne doit pas sortir du confessionnal… Aussi le 27 janvier au palais Bourbon, le ministre Marisol Touraine, les yeux plus exorbités que jamais a clamé son indignation devant une telle impudence : personne n’a le droit de contester que l’avortement est un droit des femmes à disposer de leur corps, vieux slogan éculé des années 70, dont tout le monde connaît parfaitement la signification mensongère.
Interrogé à l’évêché de Bayonne par un journaliste hargneux, Mgr Aillet, serein et même goguenard, a répondu que son rôle d’évêque était bien de répéter sans mollir « l’évangile de la vie » cher à l’Eglise et à tous les catholiques. En fait ce que lui reproche la grosse Colette Capdevielle, député de son diocèse toute ébouriffée de colère, c’est d’avoir voulu humilier les femmes et fournir du blé à moudre à…« l’extrême droite » ! Argument minable qui prouve, que dans le domaine de la vie, la racaille est sur la défensive depuis le succès populaire de la manif pour tous.
Madame Capdevielle s’était d’ailleurs illustrée l’année dernière en organisant des manifestations de rue contre l’évêque de Bayonne, et même contre, les églises de la ville. Et elle nous apprend que le Planning Familial de Bayonne – qui lui est si cher et qu’elle a si bien arrosé de subventions publiques avec l’argent des autres – vient de fermer faute de militants locaux pour assurer les permanences… Voilà sûrement un évêque qui prie !
Docteur Luc Perrel
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