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Un du 8ème RPIMA répond à la presse sur le fameux insigne « nazi » d’un soldat français

C’est par l’intermédiaire d’un site d’une association de soutien au soldats français en OPEX qu’un militaire ou un ancien du 8ème RPIMA s’est exprimé sur la polémique à propos d’un soldat portant un insigne « nazi ». Il n’est pas tendre avec la presse française. Voici des extraits :« Les heures sombres… De notre histoire, ressurgissent juste avant Noël parce qu’un imberbe du cerveau fait une trouvaille à fouiller une photo de l’opération Sangaris en RCA. Un soldat porte un patch qui révèle une phrase étrange.« Mein Ehre heisst Treue » . Devise de la« Allgemeine SS », c’est vite identifié, il suffit d’internet. Naturellement ça se vend bien et le titre explose: « Un soldat du 8e RPIMa porte un insigne nazi ». Une certaine presse ne s’interdit pas les mots sur étagère comme on choisit un sucre dans un pot, sans réflexion. Pourquoi réfléchir s’il s’agit de souiller.On fait de l’argent avec cela…Nous n’avons cure de ce genre « d’information ».La seconde guerre est presque à 70 ans derrière nous ! Les commentaires sur les blogs de presse sont assez édifiants à ce propos, près de 90% des lecteurs ne sont pas tombés dans ce piège « des années les plus sombres ». Il y a d’autres menaces aujourd’hui, osez les dénoncer ?Vous êtes sur la RCA comme l’idiot qui regarde le doigt quand ce dernier désigne la lune. Sangaris est une mission qui nécessite; sang-froid collectif, confiance absolue dans les chefs et discipline de feu draconienne . C’est une mission que très très peu d’armées dans le monde sont capables de faire sans bain de sang. Osez le dire ?Qui ose, gagne ! Comme on dit chez nous (cherchez pas, ce n’est pas une devise nazie). »

On ne peut qu’être d’accord. Il est vraiment dommage qu’on monte ce genre d’incident en épingle sans s’être adressé à l’intéressé et en lui prêtant des intentions. Mais aujourd’hui, nous sommes dans un monde qui ne cesse de tout ramener à Vichy ou au nazisme dès qu’on ose prononcer certains mots. Les « heures les plus sombres » devient une rengaine classique. Pendant ce temps, l’armée française continue sa mission en Centrafrique avec des moyens limités, au côté de troupes africaines pas toujours fiables.

Lire la lettre en entier ici

 

 

 

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