L’Iran diffuse des images du drone Israélien espion abattu le 29 août 2014
Selon l’agence de presse Ria Novosti, Moscou annonçait hier que des négociations en vue d’une coopération avaient lieu entre le groupe nucléaire public russe Rosatom et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OEAI) dans le domaine du nucléaire civil.
La Russie et l’Iran envisageraient de signer avant la fin de l’année un contrat pour la construction de deux nouveaux réacteurs pour la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, dans le cadre d’un contrat qui liait les deux pays depuis 1998, mais dont l’exécution avait été retardée par l’embargo américain contre l’Irak. Le premier bloc de la centrale a été remis à l’Iran en septembre 2013. La mise en exploitation définitive du site est prévue pour 2015.
C’est dans ce contexte que l’Iran annonçait le même jour, hier, qu’un drone israélien avait été intercepté dimanche après-midi.
Selon l’Agence France Presse (AFP) le général Amir-Ali Hajizadeh, le commandant des forces aérospatiales des Gardiens de la révolution a déclaré selon le site officiel Sepahnews.com: «Nous allons accélérer l’armement de la Cisjordanie et nous nous réservons le droit de donner toute réponse». «Si de telles actions se répètent, nous donnerons une réponse fracassante», «Le drone abattu est de type Hermes construit par le régime sioniste (…) C’est un drone furtif capable d’échapper aux radars», a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse retransmise à la télévision, accompagnée d’une vidéo sensée présenter les débris du drone abattu. «Des pièces du drone ont été récupérées intactes et sont en train d’être analysées», Le drone « a été repéré par le système de surveillance de l’armée et ensuite abattu par un missile sol-air des Gardiens de la révolution», a-t-il ajouté. «Ce drone possède deux caméras et peut prendre des images de haute qualité. Ses deux ailes mesurent au total cinq mètres et demi», a encore dit M. Hajizadeh. La principale usine d’enrichissement d’uranium d’Iran se trouve à Natanz. Israël a menacé à plusieurs reprises de détruire les installations nucléaires iraniennes.
L’armée israélienne, quant à elle, s’est contentée d’affirmer qu’elle ne commentait pas les informations de médias.
On le voit, la situation est d’une extrême complexité dans cette zone géographique, où les intérêts des uns et des autres se croisent et s’opposent.
Les Occidentaux, en déstabilisant l’Ukraine et en narguant la Russie jusqu’aux abords de ses frontières et auprès de ses alliés traditionnels, sont en train de pousser la Russie qui tendait les bras à l’Europe, vers d’autres alliances, qui pourraient se révéler très dangereuses.
Ainsi que l’a averti avant-hier, Vladimir Poutine au forum des jeunes de Tver: « La Russie n’a pas l’intention d’être impliquée dans quelques conflits à grande échelle. Néanmoins, le pays est prêt à parer à toute agression, a remarqué le président russe, s’entretenant avec les jeunes. L’Occident comprend cela, à en juger par les faits, – mais pas tout à fait. C’est pourquoi, il fait des efforts pour déstabiliser au maximum la situation près des frontières russes. »
ED
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