Alors que des évêques en Flandre belge se sont entendus pour une liturgie de bénédiction des « couples » invertis, suscitant un immense scandale, il semble que des curés voire des mouvements diocésains aient pris de l’avance en France et célèbrent des « mariages » de couples homosexuels, certes en se cachant un petit peu.
Paix liturgique dans sa lettre 886 de ce 23 septembre indique un de ces cas, photo à l’appui.
« Mais en divers pays, et notamment en France, des prêtres donnent de telles bénédictions. Ils le font sans vraiment s’en cacher, mais pour l’instant discrètement. Il est cependant difficile, à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, où tout se partage, de conserver la discrétion sur ces « liturgies ». Ainsi les deux photos ci-après, d’une source qui a voulu rester anonyme, témoignent d’une « liturgie » de ce type, qui s’est déroulée dans le diocèse de Nîmes au printemps dernier, non dans une église, mais pour ainsi dire en plein champ.
Le prêtre qui a réalisé cette cérémonie, parfaitement reconnaissable sur les photos, est l’abbé André Chapus, ancien curé de Redessan. Loin d’être un excité c’est un prêtre diocésain « normal ». Archiviste diocésain qui dirigea un temps une revue diocésaine, aujourd’hui prêtre auxiliaire de l’ensemble paroissial de Laudun, il est conseiller spirituel des pèlerinages, responsable notamment de celui de Lourdes Il est aussi conseiller spirituel du Mouvement chrétien des retraités ».
Il fut par le passé « un très progressiste responsable des vocations – et s’est attaché à en détourner tous ceux qui n’étaient pas dans sa ligne idéologique« , se rappelle un nîmois. Désormais, il prêche en provençal et s’occupe des archives et de la société d’histoire du diocèse.
Selon nos informations, des membres de l’hospitalité diocésaine de Nîmes étaient présents à cette « cérémonie « . Il s’agit d’un mouvement diocésain – quel est le degré de complicité de l’évêché de Nîmes dans cette affaire ? Du reste, début septembre, l’évêque a concelebré avec lui lors de la fête votive des chemins de saint Gilles, où tous deux étaient présents.
Dirigé par Mgr Brouwet – qui, lorsqu’il fut évêque de Tarbes, n’était guère bon gestionnaire d’hommes – au point qu’un auxiliaire en charge de Lourdes lui fut imposé et qu’en réalité, trois quarts du diocèse lui échappaient, le diocèse de Nîmes n’a guère sévi contre les curés qui ont chu. Ainsi le curé d’Uzès José Castanier qui avait détourné 250.000 euros de dons entre 2007 et 2009 pour payer la drogue de son ami (très) proche, d’origine colombienne, a été recasé comme vicaire en Camargue après son procès.
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