Le mercredi 28 octobre, le président de Colombie Juan Manuel Santos a proposé à la guérilla révolutionnaire des FARC accélérer les négociations pour un cessez-le-feu bilatéral à compter à partir du premier janvier 2016.
Santos a annoncé que pour les colombiens « ce sera un cadeau de Noel et nouvel an », car cette mesure marque l’arrêt immédiat des attaques entre le gouvernement et la guérilla qui ont duré plus de 50 ans. Les chiffres officiels estiment qu’il a eu plus de 220 000 morts durant le conflit.
Lors des négociations à la Havane, le 12 juillet dernier, le gouvernement colombien et les FARC s’était prononcé en faveur d’un cessez-le-feu. Le nombre d’exécutions et bombardements dans les deux camps ont diminué considérablement.
Les organismes internationaux chargés de la vérification de l’accomplissement des accords bilatéraux ont informé que les engagements pris lors des accords à Cuba se sont respectés jusqu’à présent ce qui montre le désir d’un arrêt sincère du conflit armé.
Le président colombien a déclaré également que « si les deux forces en présence font un effort pour progresser, tel que nous l’avons fait par rapport au conflit, et si nous avons la disposition, au moins, de mon côté, elle existe, nous parviendrons à en finir avec cette crise. »
Le chef chargé des négociations du gouvernement, Humberto de la Calle a affirmé que « la possibilité d’achever ce conflit est vivante. Nous ne pouvons pas perdre l’occasion d’en finir avec le plus long conflit interne de l’hémisphère occidental ».
Plus de 8 millions de personnes ont subi les conséquences de cette guérilla communiste pendant 50 ans. Il est grand temps pour la Colombie de tourner la page la plus tragique de son histoire.
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