Edward Luttwak, célèbre stratège et géopoliticien américain, né dans une famille juive de Roumanie en 1942, s’en est pris fortement au pape François aux micros d’une émission de radio italienne, La Zanzara de Radio 24.

Luttack est connu pour son franc parler qui ne correspond pas vraiment à la bien-pensance contemporaine. Ses interventions télévisées à Washington suscitent souvent l’indignation des pacifistes et des progressistes divers et variés.

Expert en politique italienne, sa dernière sortie sur Jorge Maria Bergoglio fera grincer des dents à plus d’un aficionado d’El papa argentin. Il a durement contesté la position ouverte du pape au sujet du droit du sol qu’un gouvernement de gauche veut faire passer en Italie à la place du droit du sang. « Le pape ? Qu’il aille habiter en Avignon. Ainsi l’Italie sera libérée ».

« Je ne suis pas catholique et je ne le considère pas important, a-t-il continué. En Italie, le pape est toujours plus important que le président du conseil [celui qui dirige le gouvernement, ndlr] ce qui est un des problèmes italiens. En Amérique, l’idée que le pape ait une importance politique est une complète folie. En Italie, la majeur partie des citoyens disent qu’ils ne veulent plus de débarquements en Sicile, tandis que le pape les veut. Et qui gagne ? Le pape. Et les gardes-côtes italiennes vont chercher les migrants sous les côtes libyennes pour obéir au pape. L’endroit approprié pour le Vatican est une ville superbe : Avignon. En France, le gouvernement ne divise pas sa souveraineté. »

« Le pape ne doit pas parler du droit du sol, a insisté le politologue. Qu’il s’occupe du territoire du Vatican. Lui, au contraire, il parle du territoire italien, sur lequel il n’a pas le droit de parler parce qu’il n’est pas un citoyen italien ».

Le problème, c’est que l’actuel successeur de Pierre croit en la citoyenneté du monde, en la mise en commun de tous les biens de la terre et aux sacro-saints droits des migrants qui sont au-dessus des droits des nations, ce qui détermine chez lui un devoir supérieur, en tant qu’autorité morale et universelle, d’imposer sa certitude politique au sujet des migrants à tous les États du monde, Italie comprise. Et, soyez-en sûrs, en tant que partisan ardent de la séparation de l’Église et de l’État, il ne pense absolument pas s’ingérer dans les affaires de César ! Certainement pas. Le discours de Luttvak, c’est donc du charabia politique et identitaire incompréhensible pour le pape François.

Ce pape post-concile est humanitariste avant tout, qu’on se le dise !  Découlant d’une adéquation à la conscience morale universelle maçonnant les diktats mondialistes et d’une lecture pseudo-chrétienne de l’Évangile défiguré en un manifeste révolutionnaire socialo-marxiste avec un Christ rebelle pour auteur, sa mission terrestre consiste non tant à défendre la religion catholique qu’à bâtir un meilleur des mondes selon un dessein messianique universaliste. Aussi il entend bien que les catholiques, par devoir d’obéissance, suivent aveuglément sa certitude immigrationniste aucunement magistérielle, uniquement bergoglienne, mais si politiquement correcte. Si conforme à la pensée dominante. Et si funeste aux peuples et aux nations.

Le pape François, c’est un véritable post-marxiste, c’est-à-dire un mondialiste !

Francesca de Villasmundo  

http://www.secoloditalia.it/2017/09/luttwak-scatenato-papa-francesco-vada-ad-avignone-e-litalia-sara-libera/

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