Riposte catholique dresse le bilan des suppressions de messes tridentines diocésaines en France un an après Traditionis Custodes.
Une douzaine sont supprimées sur 241 depuis la date du motu proprio jusqu’à début juillet – le gros des suppressions ayant eu lieu à Paris. A fin août, les messes de Montmirail (IBP), Grenoble et Vienne (FSSP) apparaissent menacées.
Néanmoins la modestie des résultats des efforts des ennemis de la messe de toujours ne doit pas être un prétexte pour baisser la garde – elle est le résultat de la mobilisation sans faille des fidèles de la messe tridentine face à ceux qui souhaitent leur mort.
A Dijon, Nantes et bien d’autres endroits, ceux qui espéraient abattre la Tradition sans coup férir, opposant l’argument d’une obéissance qu’ils comprennent (à tort) comme une servitude, se fondant sur la mollesse supposée des fidèles, ou exploitant les divisions, en ont été pour leurs frais.
Il ne faut pas oublier aussi les fidèles dont les messes ont été supprimées, souvent par des évêques qui n’ont que les mots « bienveillance » et « écoute » à la bouche, et dont les curés se suicident ou quittent l’état sacerdotal car ils sont incapables d’être des pères pour eux, pas plus que pour leurs fidèles.
Il ne faut pas oublier aussi que la résistance des fidèles français, leur attachement à leurs communautés, leurs prêtres, leurs paroisses, le maintien et le renforcement des apostolats et des écoles, c’est aussi le maintien de bien d’autres messes traditionnelles de par le monde.
Certes, la France est devenue une ligne de front du combat pour la messe traditionnelle, mais pendant qu’ici le canon tonne, ailleurs, des centaines de milliers de fidèles continuent à avoir la chance de connaître la messe tridentine, celle des bâtisseurs des cathédrales du Moyen âge et du Mont Saint Michel, celle des grands explorateurs, celle des grands saints – la civilisation de la messe en latin auxquels d’obscurs et ternes (ir)responsables d’Eglise, incapables d’annoncer l’évangile aux nations – comment le pourraient-ils s’ils ne semblent plus y croire ? – veulent mettre fin, car ils croient qu’ils seront moins âgés, obscurs et ternes lorsqu’ils auront éteint la lumière du Salut.
Bref, le combat pour la Sainte Messe continue ! Deus Vult !
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