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Orban dit non à l’aide à Kiev. Salvini dit non à l’envoi de troupes à l’Ukraine

L'Ukraine au bord de l'effondrement
L’Ukraine au bord de l’effondrement

Nouveau veto hongrois à l’aide de l’UE à l’Ukraine. Matteo Salvini, de son côté, refuse l’envoi de soldats italiens sur le sol ukrainien.

Le président hongrois Orbán bloque la création du fonds d’aide d’une valeur de près de 8 milliards d’euros à l’Ukraine

Tandis que Volodymyr Zelenzky, ‘Président’ sans mandat de l’Ukraine reçoit un précieux soutien militaire de l’Espagne, Viktor Orbán, le Président de la Hongrie, qui craint l’escalade, met son veto à l’aide de l’UE à Kiev.

Le président hongrois Orbán bloque la création du fonds d’aide d’une valeur de près de 8 milliards d’euros à l’Ukraine. L’Allemagne, la France et la Lituanie se sont heurté à Orbán, parlant d’une « situation embarrassante qui doit être résolue rapidement », et Josep Borrell, Vice-président de la Commission européenne, affirme que « l’aide ne peut pas être prise en otage », mais le dirigeant hongrois reste ferme sur sa position et s’oppose également au nouveau paquet de sanctions contre Moscou.

De son côté, Matteo Salvini, le Vice-président du Conseil des ministres d’Italie et secrétaire de la Ligue, a retoqué la proposition du secrétaire général de l’OTAN, Jen Stoltenberg, concernant la possibilité d’autoriser l’Ukraine à utiliser des armes fournies par l’Alliance sur le territoire russe. « Il ne peut pas parler au nom du peuple italien », a déclaré Salvini, avant d‘ajouter :

Matteo Salvini : « L’OTAN ne peut pas nous forcer à tuer »

« Stoltenberg se rétracte, s’excuse ou démissionne. Parce que parler de guerre, parler d’utiliser les bombes, les missiles ou les armes italiennes que nous avons envoyés à l’Ukraine pour se défendre sur son territoire au lieu de se battre, de frapper et de tuer en dehors de son territoire, elle ne peut le faire ni en mon nom, ni au nom de la Ligue, ni au nom du peuple italien. »

« Nous devons défendre l’Ukraine attaquée et nous le faisons depuis la première minute, mais nous ne sommes en guerre avec personne », a réitéré Matteo Salvini. « Je ne veux pas laisser à mes enfants la Troisième Guerre mondiale aux portes, donc l’OTAN ne peut pas nous forcer à tuer en Russie, ni personne ne peut nous forcer à envoyer des soldats italiens combattre ou mourir en Ukraine. C’est une chose de défendre, c’en est une autre de tuer. Par conséquent, absolument jamais dans la vie et donc ce monsieur s’excuse, rectifie ou démissionne. »

« L’OTAN ne peut pas nous forcer à tuer » conclut Matteo Salvini.

Francesca de Villasmundo

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