La situation à Kiev fait la Une de l’actualité, la confrontation entre les forces de l’ordre ukrainienne et les quelques milliers de manifestants ultra-violents est devenue sanglante.
Nos gouvernants socialistes eux, ne jurent, à l’extérieur de nos frontières bien entendu, que par la « démocratie ».
Ainsi, comme on le voit dans cette vidéo, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères réclame pour l’Ukraine « un retour au peuple. »
Quel altruisme vis-à-vis du peuple Ukrainien de la part de notre ministre des affaires étrangères, le peuple français n’a pas droit à tant d’égard…!
En effet, si l’on considère le fait que depuis le début de ces manifestations pro-UE en Ukraine, il y a quelques mois, les manifestants à Kiev n’auront jamais dépassé au maximum le nombre de 200 000, d’après les sources communément admises (Ukraine-Interfax).
En France, plusieurs fois l’année dernière des manifestations ont rassemblées à Paris plus d’un million (1 000 000) de personnes et n’ont débouchées de la part de l’exécutif que sur un mépris total et parfois violent du peuple.
D’autre part, le traitement médiatique réservé en France aux pacifiques mais déterminés défenseurs de la famille n’a rien à voir avec celui que ces mêmes médias du système réservent à quelques milliers d’extrémistes ultra-violents qui sévissent en ce moment à Kiev.
Si les paisibles défenseurs de la famille français ont bel et bien été criminalisés par le régime socialiste à l’aide d’une police politique complice et si les manifestants français ont été caricaturés par les médias qui se sont acharnés à faire en sorte malhonnêtement que l’on voit en eux des « fauteurs de troubles ». Les extrémistes ultra-violents ukrainiens sont pour leur part soutenus, encouragés et victimisés par ces médias malhonnêtes qui déploient des moyens considérables pour que l’on regarde avec sympathie des lanceurs de cocktails Molotov sur des policiers ukrainiens.
Pour illustrer, qui se souvient du traitement médiatique autour de Nicolas B. ce brillant étudiant de 23ans qui a fait l’été dernier en France, un mois de prison dans des conditions pitoyables, pour une « manifestation non déclarée » et sans que l’on ne puisse jamais lui imputer, preuve à l’appui, la moindre violence ou la moindre dégradation ?
Qui se souvient du traitement médiatique réservé à ces milliers de jeunes, la « génération garde-à-vue », qui ont été arrêtés sans raison et brutalisés sans discernement par les forces de police, milice servile du régime Hollande, en marge des manifestations populaires contre la dénaturation du mariage en France ?
contrôle d’un manifestant par la police françaiseQui se souvient de « l’émotion » des médias français pour ces mamans enceintes, pour ces jeunes, pour ces personnes âgées gazés et/ou embarqués et trop souvent par la suite victimes de persécutions judiciaires, pour le seul motif d’être descendus paisiblement dans la rue pour exiger un sursis pour ce qui est leur raison de vivre : la famille ?
Indubitablement, la vision des médias n’est pas la même entre celle qu’ils avaient vis-à vis des manifestants français défenseurs de la famille et la vision que ces médias tentent d’imposer de ces « manifestants » en Ukraine.
Mais la réalité n’est pas la même non plus.
D’un coté en France nous avions des Français paisibles et déterminés, de l’autre en Ukraine nous avons des manifestants ultra-violents qui affrontent les forces de l’ordre à coup de barre de fer, de cocktail Molotov, quand ce n’est pas, après avoir pris le contrôle d’un dépôt d’arme, par des tirs à balles réelles sur les forces de l’ordre.
La police politique française peut s’estimer heureuse de ne pas être confrontée aux « manifestants » chéris des médias de son propre pays. C’est quand même plus simple de s’attaquer à une mère de famille qui pousse sa poussette ou à une jeune-fille qui reprend la Marseillaise en brandissant un drapeau français…
Alors avant de remettre en cause le gouvernement de Monsieur Ianoukovitch en Ukraine, L’UE et les médias feraient mieux de se concentrer sur les méfaits du régime d’Hollande en France.
Pendant ce temps, Après avoir déclaré le 5 décembre dernier que les « autres nations ne devraient pas interférer dans la tourmente politique de l’Ukraine », le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov n’hésite pas à déclarer au sujet de cette actualité que «sur le fond, il s’agit d’une tentative de coup d’Etat». Enfin, en diplomate responsable, au lieu de brandir des menaces de sanction, il rappelle que « l’Ukraine est pour la Russie un Etat ami et frère, un partenaire stratégique et nous allons utiliser toute notre influence pour que la paix et le calme reviennent dans ce pays« .
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