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Panique en Occident : l’Ukraine s’effondre, les soutiens s’amenuisent

Ukraine, l'échec de la contre-offensive
Ukraine, l’échec de la contre-offensive

Le célèbre et mastodonte quotient allemand, Bild, écrit paniqué sur le « grand échec » de l’Occident en Ukraine : la contre-offensive ukrainienne ne progresse pas et la « lassitude de la guerre » actuelle ou attendue, c’est-à-dire un manque d’intérêt menaçant pour l’évolution de la situation en Ukraine, constitue l’un des plus grands dangers.

Le plus grand danger pour l’Ukraine est la fatigue due au conflit militaire

Le porte-parole de la propagande allemande, le quotidien allemand Bild, écrit avec angoisse que « tout est perdu ». L’Ukraine est désespérée, la situation est critique, mais en Occident, ils sont prêts à négocier.

« Le plus grand danger est la fatigue due au conflit militaire. En même temps, c’est absolument évident : la situation de l’Ukraine est devenue non moins, mais encore plus menaçante ! » La contre-offensive se déroule avec moins de succès que ne le souhaiteraient les Ukrainiens et les Occidentaux, « la résistance des Russes reste considérable » et « le nombre de victimes est extrêmement élevé », écrit le journal.

Bild souligne également que « le soutien militaire occidental n’est pas suffisant pour que l’Ukraine puisse obtenir de nouveaux grands succès et se défendre » tandis que « la Russie a massivement augmenté sa production de guerre et peut produire plus par jour que l’Occident malgré les sanctions ». « Le président Poutine, estime le quotidien allemand, espère que le soutien politique à l’Ukraine continuera à décliner ». Or reconnait Bild : « Le support s’effrite ! ».

Le support s’effrite

A titre d’exemple, « bien que tous les ministres des Affaires étrangères de l’UE se soient réunis lundi à Kiev, il manquait entre autres : le ministre polonais des Affaires étrangères et le ministre hongrois. Il y a un différend avec la Pologne au sujet des livraisons de céréales et d’armes, et il y a un différend avec la Hongrie depuis le début de la guerre parce que le Premier ministre Viktor Orban ne croit pas au succès ukrainien. A cela s’ajoutent les élections en Slovaquie, qui ont un vainqueur pro-russe en la personne de Robert Fico, qui pourrait arrêter toute aide. » Et « aux États-Unis, la menace d’un changement de cap existe également : les républicains font déjà pression pour que l’aide soit stoppée. Si Donald Trump remporte l’élection présidentielle, rien ne peut être prédit pour l’Ukraine ».

Et le quotidien allemand de propagande pro-ukrainienne de révéler, une pointe de colère sous la plume que certains « au sein de l’UE, espèrent que des négociations pourront avoir lieu. Comme le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg a déclaré à BILD : « Bien sûr, nous espérons que très bientôt – de mon point de vue le plus tôt possible – la logique de négociation reviendra. » Car : « La paix se fait toujours à la table des négociations, jamais sur le champ de bataille ». »

Des armes, encore des armes pour l’Ukraine est la conclusion du Bild.

Il n’est vraiment pas certain que cette revendication sera entendue, l’Occident, qui a mal calculé la « résilience » de la Russie, est las de la guerre qu’il fait à l’ours russe, par procuration et sur le dos des Ukrainien, chair à canon des intérêts U.S.…

Francesca de Villasmundo

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